Le Beauceron lance son premier album en primeur au Québec

Le chanteur beauceron, Robby Johnson, était de passage à Saint-Georges, le 19 novembre afin de faire la promotion de son premier album Don’t look back, sorti le jour même.

C’est devant la maison où il a vécu toute son enfance, sur la 1ère Avenue à Saint-Georges, que l’Éclaireur-Progrès a rencontré Robby Johnson pour le lancement de son album. «Mes souvenirs d’enfance c’est ici, sur le bord de la rivière. J’y allais souvent seul ou pour pêcher, raconte-t-il en montrant un rocher où il allait régulièrement. Un souvenir qu’il apprécie. «Ici, c’est chez nous et on vient souvent, c’est comme ça qu’on reste groundé», ajoute cet amant de la nature.

Celui qui réside maintenant à Nashville afin de propulser sa carrière offre aux Québécois son album en primeur puisqu’il ne sortira que le 12 janvier aux États-Unis sur iTunes. Celui-ci est cependant en vente en précommande sur iTunes dès aujourd’hui. C’est-à-dire que l’acheteur reçoit les cinq premières chansons maintenant et les huit autres en janvier. D’ailleurs, puisqu’il ne se fait plus de disque compact aux États-Unis, Don’t Look Back ne sera disponible qu’en numérique là-bas et ailleurs au Canada anglais.

«Ce qui fait qu’on a un album physique au Québec, c’est à cause de sa mère qui voulait en acheter un», explique la femme de Robby, Pier-Anne Lachance avec qui il entretient une complicité évidente.

Robby Johnson est conscient que ses chansons se retrouveront rapidement sur Internet, mais il ne peut rien y faire. «Le but de faire de la musque c’est de la partager», mentionne-t-il.

Travail de longue halène

Don’t Look Back comprend 13 pièces coécrites avec de grands noms de l’industrie. Robby a cependant composé cinq pièces avec des collaborateurs. La recherche pour les chansons a pris beaucoup de temps puis qu’il a reçu entre 1000 et 1200 chansons. «Le travail d’équipe à Nashville est important. On n’écrit pas de chansons seul parce que ce n’est pas bien vu». Il faut aussi y faire ses classes et les spectacles dans les bars sur Broadway sont un passage obligé pour tout artiste country.

Pour l’album, Robby Johnson a travaillé avec le producteur bien connu, James Stroud, et l’enregistrement s’est fait au Oceanway Studios à Nashville. Tout le travail accompli depuis qu’il s’est installé là-bas il y a trois ans a mené à la production de ce premier opus. Les pièces préférées du chanteur sont False Alarm, Don’t Look Back et I Ain’t the Guy.

À la question, pourquoi avoir choisi le country, Robby Johnson répond simplement : «Le country, c’est une conversation avec les gens qui l’écoute. C’est les valeurs, la famille».

L’album est en vente, juste à temps pour les célébrations familiales du temps des Fêtes au coût de 9,99 $ chez Archambault.

Signature d’autographes

Robby Johnson sera de retour à Saint-Georges le 11 décembre prochain pour une séance de signature d’autographes chez Archambault entre 18h et 20h. D’ailleurs les 100 premières personnes à se présenter avec en main le CD Don’t look back recevront un mini-album de deux reprises de chansons de Noël, Happy Xmas (War is over) et Rudolph the red nosed reindeer.

Une série de spectacles devraient être annoncés dans les prochains mois puisqu’il a reçu plusieurs propositions, entre autres, des Amants de la scène, d’Ovascène et pour le Centre Vidéotron, dans les dernières 24 heures.