Le sculpteur Paul Duval laisse son empreinte à l’international

Grâce à sa participation à la première édition de Beauce Art, Paul Duval de Saint-Georges, a récemment pu faire rayonner son talent de sculpteur en France et au Burkina Faso.

Au cours des derniers mois, il a pu vivre ses premières expériences de sculpteur à l’étranger grâce aux liens noués avec des participants de Beauce Art en 2014 soit André Benneteau de la France et de Siriki Ky du Burkina Faso.

«C’est fantastique que la sculpture m’amène si loin de mon lieu de résidence. Je fais que ce je rêvais de faire et je le fais à l’international, c’est vraiment extraordinaire», raconte l’artiste âgé de 53 ans.

Il n’en est pas à ses premiers séjours outre-mer. Après avoir achevé ses études à l’École de sculpture sur bois de Saint-Jean-Port-Joli en 1982, M. Duval a oeuvré dans plusieurs pays en tant que travailleur humanitaire. Il se consacre à la sculpture sérieusement depuis son retour en Beauce en 2003.

Laisser sa marque

M. Duval a savouré sa participation au Symposium Les Lapidiales de Port d’Envaux en France. Cet événement s’est déroulé du 15 mai au 15 septembre dans une carrière de pierres transformée en musée à ciel ouvert prisé par les touristes.

Son œuvre, Pause polaire, a été sculptée à la main dans un bloc de pierre de calcaire de trois mètres de haut. Elle représente un inuit sur le dos d’un ours. Celle-ci côtoie désormais les monuments de nombreux artistes provenant des quatre coins du globe. «C’est quand même touchant de laisser une empreinte de soi à quelque part comme cela», confie M. Duval qui était l’un des huit participants de ce symposium.

En octobre dernier, il était à peine revenu de la France, qu’il s’est envolé en direction de Laongo au Burkina Faso. En dépit de chaleur extrême avoisinant les 38e degrés Celsius, M. Duval réalisé la sirène surnommée Mami Wata dans un bloc de granite. Il tire une grande satisfaction de sa participation à cet événement regroupant 17 sculpteurs provenant de trois continents. De plus, cela lui a permis de redécouvrir les contrées africaines  où il a habité pendant deux ans par le passé.

Le sculpteur de Saint-Georges croit désormais que ses expériences culturelles lui feront vivre d’autres aventures.