Les nuages inspirent le pianiste Roby Talbot
Roby Talbot, pianiste natif de Saint-Martin, a lancé son premier album instrumental en mars dernier. Moins d’un an plus tard, il a déjà de nouvelles pièces à proposer aux mélomanes.
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Inspiré par les étoiles pour son opus Constellations, Roby Talbot racontait l’histoire se cachant derrière l’identité de constellations comme Andromeda, Cassopeia et Pegasus.
Avec Nuages, il s’intéresse maintenant à ces masses blanches et grises en suspension dans l’atmosphère. Le genre du nuage concorde toujours avec le rythme de la pièce. Par exemple, Cirrus annonce le beau temps (douceur) alors que Cumulus prédispose à la tempête (ardeur).
« J’ai gardé un thème céleste. Comme les nuages, cet album possède plus de volatilité. C’est représentatif du déroulement d’une journée. On va de l’aurore jusqu’au crépuscule », explique M. Talbot.
L’artiste beauceron a composé les 11 titres de Nuages en seulement deux semaines et demie. « Le son est plus naturel. On n’a rajouté aucun effet sonore en studio. Sur la pièce finale (Épilogue), je suis accompagné par une orchestration (violon, cordes, percussion) et la chanteuse Geneviève Leclerc qui fait des sons a capella », indique Roby Talbot.
Portée internationale
Dans la catégorie instrumentale, l’album Constellations a atteint la première place des ventes au Canada. Au moment d’écrire ces lignes, il cumulait plus de 340 000 écoutes sur les différentes plateformes de diffusion. Cet opus s’est aussi retrouvé dans le haut des palmarès en France, en Italie, en Allemagne, en Turquie et aux États-Unis.
« Je ne m’attendais pas à un tel succès. Je ne me mets aucune pression (pour ce nouvel opus). Je veux créer un album orchestral qui sortirait en 2022. J’aurais alors assez de matériel pour faire une tournée », dit Roby Talbot.
En attendant, l’album Nuages sera lancé officiellement le 26 novembre avec une prestation solo de Roby Talbot au Capitole de Québec. « Je suis également en tournée avec Mélissa Bédard et toujours enseignant en musique au Collège Jésus-Marie de Sillery », conclut-il.