Normand Gilbert partage à l’écrit ses réflexions sur les CHSLD
Ayant travaillé une quarantaine d’années en milieu hospitalier, Normand Gilbert a choisi de poser un regard littéraire percutant sur la vie en CHSLD.
À l’intérieur de cet essai intitulé «Les yeux de mon âme ont vu, leurs cris du corps j’ai entendus : Un chemin de Vie sur l’avenue de nos aînés», Normand Gilbert raconte son parcours professionnel l’ayant mené à côtoyer les ainés en CHSLD.
Natif de la Beauce, ce dernier a été infirmier aux hôpitaux de Saint-Georges et Thetford Mines. C’est toutefois son travail comme préposé aux bénéficiaires au CHSLD l’Assomption à Saint-Georges qui l’a poussé à écrire ce livre une fois rendu à la retraite.
«J’ai vu une réelle dégradation du système avec les années. À mes débuts, on avait plus de temps à donner aux aînés pour leur parler et faire de meilleurs diagnostics et traitements. Je ne veux pas qu’on tombe dans le piège de l’indifférence», dit-il.
Dans cet ouvrage littéraire, Normand Gilbert donne notamment ses opinions et pistes de solutions sur différents thèmes, dont l’alimentation, les pilules et les vaccins.
«Je crois à l’autoguérison par le jeûne. J’ai déjà essayé cela dans un centre spécialisé pendant 17 jours et ça m’a transformé. Par contre, ce n’est pas recommandé si le corps est rendu trop usé», précise celui-ci.
Normand Gilbert ne croit pas à l’efficacité des vaccins. Dans un chapitre sur le sujet, il définit ces moyens d’immunisation comme des semoirs à virus et à éclosion.
«Notre société met trop l’emphase sur cette immunité artificielle. Les vaccins nous rendent malades et j’y vois un lien avec le développement de l’autisme», ajoute-t-il.
Hommage aux préposés
Alors que les médias dévoilent régulièrement des cas d’abus chez les aînés en CHSLD, Normand Gilbert rend plutôt un hommage aux préposés aux bénéficiaires.
«J’ai côtoyé la souffrance et la perte de dignité au quotidien. Les préposés carburent à l’essence humaine, mais il y a un aspect politique faisant qu’on avance à pas de tortue pour tenter de changer le système», pense-t-il.
Normand Gilbert estime que les CHSLD existeront toujours, mais que ces bâtiments devraient accueillir moins de résidents dans un proche avenir avec la légalisation de l’aide médicale à mourir.
«Je suis totalement pour ce concept. Les gens doivent avoir le choix de ne pas mourir dans la souffrance s’ils le souhaitent», mentionne ce dernier.
Normand Gilbert donnera une séance de dédicaces le 11 février de 10h à 16h à la Librairie de la Chaudière à Saint-Georges. La veille, il tiendra un exercice privé similaire auprès des employés et familles de résidents du CHSLD l’Assomption.