Resserrer leurs liens grâce à l’impro

FAMILLE. Marco et Olivier Fortier ont rejoint la -Ligue d’improvisation de la Beauce et des régions environnantes (LIBRE) cet été. La particularité des deux membres de l’équipe Dark side of the pizza oubliée dans le four est que Marco est le père d’Olivier.

Étant déjà proche l’un de l’autre, c’est l’occasion pour eux de resserrer ce lien. « Je suis fier de pouvoir jouer avec mon fils. Je me suis toujours impliqué dans les activités de mes enfants, que ce soit comme entraîneur ou autre, mais c’est la première fois que nous sommes coéquipiers », affirme Marco.

« Nous avons toujours eu une bonne complicité. Nous complétons souvent la blague de l’autre. Le fait de pouvoir amener ça sur le terrain et de faire rire une foule, c’est un véritable cadeau », renchérit Olivier.

Retour au jeu

Le duo possédait déjà de l’expérience en impro. Tous les deux en ont fait quand ils étaient au secondaire. Olivier a également joué lors de ses études collégiales. « Je suis quelqu’un d’assez vif d’esprit et j’allais souvent le voir jouer. À chaque fin de match, je lui disais : « Tu aurais dû dire ceci ou faire cela. » », indique le paternel.

Sentant que son père aimerait faire un retour sur la scène, Olivier l’a mis au défi de tenter leur chance lors du camp de sélection de la LIBRE. « J’étais surpris de recevoir un chandail. Selon moi, le calibre de jeu était très fort. C’est un beau cadeau d’avoir été choisi tous les deux », souligne Marco.

Ils avaient envisagé la possibilité de ne pas être sélectionné tous les deux, mais ils ne s’y sont pas attardés. Pour Marco, il était cependant hors de question de jouer dans la LIBRE si Olivier n’y était pas. « J’aurais laissé ma place s’il n’avait pas été choisi », lance-t-il. « Le but était de jouer ensemble. Le fait d’être dans la même équipe est un bonus », complète Olivier.

Ce dernier avait cependant fait une pause de près de trois ans en raison de la pandémie, tandis que Marco n’avait pas joué depuis la fin des années 1980. « Cela a été assez difficile de revenir dans l’improvisation. Je ressens le stress de devoir performer », confie le jeune homme.

Pour sa part, Marco affirme être rouillé. « Je pensais que j’avais l’esprit rapide, mais il y en a qui sont vites sur leur impro », mentionne-t-il en vantant le niveau de jeu des autres membres de la LIBRE.