Rébellion et amour sur la lune avec Billy le Kid

Les membres de la troupe de l’Épisode, du Cégep Beauce-Appalaches, a présenté un western spatial le 27 février, à la salle Alphonse-Desjardins de Saint-Georges.

Écrite et mise en scène par Harold Gilbert, la pièce Billy le Kid 2082 est une reformulation de sa production La dernière victime de Billy le Kid, montée en 2017 par le Théâtre des Hauts-de-forme.

Au lieu de se dérouler dans les années 1880 aux États-Unis, l’action est située en 2082 sur la base lunaire Sumner.

«C’est la même histoire, avec quelques changements dans le texte. Ça donne un côté Star Trek que j’aime beaucoup», dit Harold Gilbert.

Le point majeur dans cette transposition s’est produit sur le plan visuel. Les costumes, maquillages et décors ont été transformés radicalement pour enraciner les spectateurs dans un monde spatial.

«Je voulais des couleurs froides, comme du bleu et du mauve. Les looks des comédiens rappellent les années 1980. On a utilisé des chansons de cette époque dans la pièce», précise M. Gilbert.

Synopsis

Les changements climatiques ont accentué la déchéance sur la planète Terre. Certains riches se sont établis sur des bases lunaires, comme à Sumner. Ses habitants ont implanté génétiquement des troupeaux de bovins pour fournir la viande, élément interdit sur Terre.

Chez Lili Malone, on célèbre le premier anniversaire de la mort de Billy le Kid. Ce criminel, voleur de bétail, aurait été tué par Pat Garrett, capitaine de la sécurité publique sur Sumner.

Cependant, Billy le Kid est toujours vivant et demande vengeance. Côté cœur, son amour balance entre Paulita Maxwell et Gloria Woodbridge. Dans les deux cas, leurs parents souhaitent la mort du jeune cowboy.

Les Femmes de Mars et deux mercenaires recherchent également Billy le Kid pour l’abattre. À travers les tromperies et méchancetés, qui survivra ?

Critique

Même si la pièce compte 19 personnages, tous les comédiens ont brillé sur scène. Les dialogues étaient percutants et l’action s’enchaînait rapidement, au point où l’on regrette l’entracte brisant le rythme endiablé.

Dans le rôle de Billy le Kid, Olivier Fortier exploitait très bien l’aspect frondeur et la naïveté du personnage. Mary Boucher (Paulita Maxwell) et Dominique Bolduc (Gloria Woodbridge) ont admirablement joué une grande palette d’émotions. Zachary Roy (Pat Garrett) était également drôle et touchant avec son costume bleu et casque ailé.

Une autre représentation aura lieu ce samedi 29 février dès 19h30. Des billets seront disponibles à la porte au coût de 10 $ pour les adultes et 7 $ pour les étudiants. Les détenteurs de billets pour la représentation du 27 février, qui n’ont pu se présenter en raison de la tempête de neige, auront accès à la salle.