Une rare pièce d’horreur pour le retour de la troupe de théâtre l’Épisode

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Par Sébastien Roy
Une rare pièce d’horreur pour le retour de la troupe de théâtre l’Épisode
Le troupe de théâtre l'Épisode du Cégep Beauce-Appalaches renoue avec son public pour la première fois en deux ans. (Photo : L'Éclaireur Progrès - Sébastien Roy)

La pièce de théâtre « Dans une étable obscure » plonge dans le passé, au tournant des années 1960, pour raconter l’histoire d’un groupe d’amis qui arrive à une vieille étable abandonnée et isolée, réputée être hantée par le fantôme d’Ozias Nadeau, dit le Soldat. C’est dans ce lieu lugubre qu’ils seront témoins de phénomènes inexplicables.

Il leur a fallu cinq heures de route pour atteindre cet endroit. Le trajet de cinq heures a été pénible pour les six jeunes adultes qui étaient tous à bord d’un même véhicule. Cela se ressent par la bisbille entre les protagonistes que l’on constate dès les premiers instants de la pièce.

Trois autres jeunes arriveront à l’étable de manière impromptue un peu plus tard. À travers les chicanes qui ne cessent de s’intensifier, des phénomènes que les personnages n’arriveront pas à expliquer se manifesteront, dont l’ouverture de la trappe menant à l’étage de l’étable. C’est là-haut qu’ils découvriront les secrets derrière le meurtre d’un enfant de 12 ans survenu à cet endroit dix ans plus tôt.

L’œuvre, écrite par Harold Gilbert, reprend plusieurs codes du film d’horreur et s’inspire du Québec des années 1960 pour mettre en scène « Dans une étable obscure ».

Il s’agit de la première pièce présentée devant public par la troupe de théâtre l’Épisode du Cégep Beauce-Appalaches en deux ans.

Une première représentation a eu lieu jeudi soir devant les étudiants. Le jeu des comédiens a été l’une des forces de l’œuvre. Ceux-ci ont bien réussi à transmettre les émotions de leur personnage.

Une seconde représentation aura lieu le samedi 5 mars à compter de 19 h 30 à la salle Alphonse-Desjardins du Cégep. Les billets sont en vente au coût de 10 $ pour les adultes et de 7 $ pour les étudiants.

À noter que la pièce comporte un langage très cru, notamment lorsqu’il est question de l’assassinat du garçon. Pour un public avisé.

Voyez dans la vidéo ci-dessous quelques extraits du début de la pièce.

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