Un double lancement pour Laurence Castera
L’auteur-compositeur et interprète beauceron, Laurence Castera, lancera officiellement son premier album Le bruit des mots le 15 février au District Saint-Joseph à Québec et la semaine suivante au Petit Campus le 22 février à Montréal.
Lors de ces premières médiatiques, il interprétera les 14 pièces de son album sous l’étiquette de Coyote Records et réalisé par son bon ami, Francis Perron de la formation Bear Of Legend. «J’ai très hâte. Au lancement, il va falloir que je sois un peu sérieux, mais ça me stresse», confie-t-il.
Les succès de l’extrait En attendant sont toutefois prometteurs. La pièce a grimpé en seconde position du top 10 du décompte Franco Influence, la chaîne de folk émergente de Sirius FM la semaine dernière. «C’est super positif, surtout pour une chanson qui n’était pas destinée pour la radio. J’ai fait ce lancement du premier extrait seulement pour annoncer la signature avec Coyote Records. Nous allons au cours des prochaines semaines lancer un autre extrait puis tourner un premier vidéoclip. Ça bouge super vite, mais nous avons une équipe super efficace», partage Laurence.
Quelques dates s’ajoutent déjà à son horaire et il y a aussi des possibilités de faire d’autres premières parties de Jonathan Roy.
En quête d’authenticité
Laurence a fait ses débuts en musique à l’adolescence puis Secondaire en spectacle l’a ensuite orienté vers la chanson française. À 18 ans, il s’est joint à titre de guitariste de la formation, Automat, avec qui, il a appris véritablement son métier. De nombreux spectacles plus tard, dont des premières parties au Centre Bell et au Festival d’été de Québec, Laurence n’avait plus de frissons sur scène et a quitté la formation sans savoir qu’il ferait de la chanson encore. «Cela faisait quatre ans que je faisais de la pop. J’essayais d’écrire et je trouvais que ce n’était plus bon du tout. Je croyais avoir fait le tour, je cherchais ce que j’allais faire, puis il y a eu La Voix», confie Laurence.
Son passage remarqué à cette populaire émission en 2014 a littéralement relancé sa carrière et fait rejaillir sa passion pour la composition et les spectacles. Depuis, tout a déboulé rapidement. Il y a eu le prix du public au Festival international de la chanson de Granby en 2015 et l’enregistrement de l’album printemps 2016 au studio Radicart. «Au mois d’août 2016, je sortais l’enregistrement de l’album et j’ai eu un gros down. Je ne voyais plus du tout où je m’enlignais. J’avais l’impression que je ne servais à rien. J’ai fini l’album, mais rien ne se passait. Je me suis mis à angoisser beaucoup. C’était un concours de circonstances avec une histoire de cœur, et j’ai écrit une chanson là-dessus», raconte-t-il.
Cette pièce intitulée Rien, ajoutée à son album à l’automne, est en quelque sorte le reflet de la quête d’identité du Beauceron. «L’album et la chanson éponyme, Le bruit des mots parlent de ça. En général, on est rendu qu’on écoute juste le bruit et non la teneur des propos. Tout est un peu négligé. Chacun des mots se trouvant dans l’album est important. On entend, mais on n’écoute pas tout le temps», confie ce dernier.
Le bruit des mots, sera en vente chez les disquaires et sur iTunes à compter du 17 février.