Un salon du livre regroupant une vingtaine d’auteurs en plein air

La toute première édition du salon littéraire beauceron intitulé Les plumes de chez nous s’est tenue hier, le samedi 13 août, à l’espace Carpe Diem de Saint-Georges. Organisé par la jeune écrivaine georgienne Myriam Busque, cet événement extérieur s’étant déroulé entre 10h et 15h30 a permis aux amoureux de la lecture de regarnir leurs bibliothèques, tout en échangeant avec leurs auteurs favoris et en encourageant ces derniers.

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C’est au lendemain de la journée Le 12 août, j’achète un livre québécois, initiative nationale apportant une importante visibilité aux écrivains de la Beauce et de partout en province, que cette activité a eu lieu, en plein air et sous le soleil.

Ayant comme mission de mettre en lumière la littérature d’ici et de souligner le talent des auteurs originaires de la région, ce nouveau rendez-vous estival a réuni des participants de toutes les générations, dont un jeune homme âgé de 13 ans seulement.

Un groupe d’écrivains de tous acabits

Rassemblés dans le but de présenter leurs ouvrages aux gens du public et de rédiger des dédicaces personnalisées à ceux-ci, les 19 auteurs invités provenaient de municipalités telles que La Guadeloupe, Saint-Benoît-Labre, Saint-Georges, Saint-Martin et Saint-Prosper, entre autres.

«Les visiteurs ont démontré énormément d’intérêt envers nos écrivains en leur demandant de nombreuses informations à propos du contenu de leurs livres respectifs et des histoires qui y sont racontées», explique Madame Busque.

Adolescents ou adultes, autopubliés ou rattachés à une maison d’édition, mentionnons que certains d’entre eux ne s’adonnaient à l’écriture que depuis quelques années au moment de leur participation, alors que d’autres avaient déjà plus de 20 ans d’expérience dans le domaine ainsi que plusieurs titres ou séries à leur actif.

Des trouvailles livresques diversifiées

En plus de mettre en vedette une foule d’écrivains aussi différents les uns des autres, l’ensemble des kiosques installés sur le site mettaient de l’avant un large évantail de genres littéraires afin que tous puissent ultimement y trouver leur compte, peu importe les goûts et les préférences de chacun.

Les personnes présentes ont notamment été en mesure d’y découvrir des œuvres de science-fiction, des comédies romantiques, des romans fantastiques et paranormaux, des albums jeunesse, des lectures fictives et à suspense, de même que des récits traitant de développement personnel et relatant des faits vécus.

Un moment mère-fille précieux

Interrogée à peine quelques heures après la fin de son salon Les plumes de chez nous, l’organisatrice a d’abord avoué que la présence de sa maman à ses côtés, soit l’auteure Line Lachance, a grandement contribué au succès de cette journée «réussie» à ses yeux.

«J’ai beaucoup apprécié de pouvoir vivre cela en compagnie de ma mère. Ça nous fait de beaux souvenirs à toutes les deux et ça nous rapproche encore plus. Je n’aurais pas pu demander mieux», confie celle qui fut également soutenue par son frère Maxime Busque, bénévole pour l’occasion.

Des commentaires très positifs

La principale intéressée nous a finalement partagé être «satisfaite» de cette «super belle première expérience» pour elle, autant à titre de responsable de l’événement qu’en tant que participante.

«Nous avons connu un assez bon roulement pendant la durée de l’activité et tout le monde s’est montré content des ventes effectuées sur place. Tous les auteurs sans exception sont partants pour une seconde édition l’an prochain, et moi aussi d’ailleurs», conclut Myriam Busque.