Les Champs d’or en Beauce envoient 170 échantillons de roc au laboratoire
Les Champs d’or en Beauce ont envoyé 170 échantillons de roc prélevés à Saint-Simon-les-Mines aux Activation Laboratories, situés à Ancaster, en Ontario.
Ces analyses permettront d’identifier la composition géologique sous la municipalité. De plus, 80 autres échantillons sont en préparation pour être expédiés à ce même laboratoire.
«C’est la première fois de toute l’histoire aurifère de Saint-Simon qu’une compagnie a fait un échantillonnage systématique de tous les affleurements», indique le président-directeur général (PDG) de l’entreprise, Patrick Levasseur.
Celui-ci devrait obtenir les résultats des analyses d’ici deux mois. «Les résultats devraient être très révélateurs. Si on frappe l’or du premier coup, ce serait extraordinaire, mais nous allons au moins avoir des données qui nous permettront de connaître la géologie», précise-t-il.
M. Levasseur espère également repérer les indicateurs d’or présents dans la roche. «Cela nous aiderait dans nos recherches pour trouver la source d’or des dépôts “placers” historiques à Saint-Simon», ajoute-t-il.
Les résultats permettront également de corroborer les données obtenues lors des tests de géophysique réalisés au cours des deux dernières années.
Plus tôt au cours de l’été, l’entreprise avait exécuté des travaux de rainurage d’affleurements rocheux et des tranchées dans une zone de 30 km² autour des gisements d’or «placer» historique. «Une attention particulière a été portée pour documenter et définir avec précision la géologie des affleurements rocheux situés près de la rivière Gilbert et des anciens puits d’exploitation aurifères», indique la compagnie dans un communiqué daté du 17 octobre.
Des tranchées ont également été creusées. Celles-ci ont permis de confirmer l’existence de la faille repérée lors de levés géophysiques en 2017 et 2018. D’un côté de cette faille, on retrouve des roches volcaniques et de l’autre, des roches sédimentaires.
«C’est un été lors duquel nous avons été cherchées de vraies données qui n’existaient pas dans la banque de données du gouvernement du Québec», résume M. Levasseur.
Collaboration des citoyens
Beaucoup de ces travaux ont été menés sur des terrains privés appartenant à des citoyens de Saint-Simon. Le PDG devait donc obtenir l’autorisation des citoyens pour y mener les recherches.
«Nous avons une belle collaboration avec eux. L’histoire de l’or fait partie de leur patrimoine et ils sont curieux. Ils veulent aussi savoir d’où provient l’or. Certains citoyens nous ont même indiqué où se trouvaient certains affleurements qu’ils avaient repérés sur leur propriété. Une grande partie de notre succès dans nos travaux cet été repose sur la collaboration que nous entretenons avec nos voisins», conclut M. Levasseur.