Une solution contre la pénurie de main-d’oeuvre

IMMIGRATION. Avec la pénurie de main-d’œuvre qui frappe en ce moment la région, les établissements scolaires en partenariat avec les entreprises recrutent de plus en plus d’étudiants à l’échelle internationale.

Divers programmes sont offerts aux étudiants étrangers qui voudraient venir faire des études au Québec. Selon un sondage réalisé par les trois corporations de développement économique de la Beauce, les programmes les plus populaires à la formation professionnelle sont le soudage-montage et le dessin industriel. Quant à la formation technique, l’éducation spécialisée, l’informatique, le design d’intérieur et les soins infirmiers sont privilégiés. Dans ce même sondage, il est indiqué qu’il y a présentement 110 étudiants internationaux dans les établissements postsecondaires de la région. Ces étudiants résident principalement à Saint-Georges.

Pour favoriser l’accueil des étudiants internationaux, les centres de formation professionnelle font un suivi de l’élève pour s’assurer qu’il est bien installé et connaît la ville de Saint-Georges et les différentes ressources à sa portée, affirme Marie-Josée Fecteau, directrice du Service de la formation professionnelle, de l’éducation des adultes et aux entreprises. Elle précise que les enseignants reçoivent également une formation pour les sensibiliser et les préparer à l’arrivée d’étudiants internationaux.

Mme Fecteau indique aussi que les principaux enjeux auxquels les étudiants nouvellement arrivés font face incluent entre autres la difficulté de trouver un logement, un revenu très bas ou inexistant et l’accès au transport. Elle ajoute que certains, dépendamment du pays d’où ils viennent, doivent même payer des frais de scolarité qui peuvent monter jusque dans les 25 000 $ à 30 000 $.

Pour garder les étudiants internationaux dans la région une fois leurs études complétées, des stages dans leur domaine ainsi que des programmes -travail-études sont offerts.

« Ça amène une diversité, ça amène une façon de pensée différente. Ça nous amène un bassin de travailleurs intéressant », dit Marie-Josée Fecteau sur la présence d’étudiants internationaux dans la région. On estime que dans les deux prochaines années, c’est 185 nouveaux étudiants qui seront accueillis dans la région.