Décès à la Résidence St-Ephrem : il s’agissait d’une mort évitable

FAITS DIVERS. Dans son rapport du 2 mars dernier, le coroner Pierre Guilmette conclut que le décès d’une personne âgée à la Résidence Saint-Éphrem en septembre 2019 a été provoqué par «une faute d’inattention de la préposée qui n’avait pas l’expérience professionnelle significative».

Le 11 septembre 2019, vers 9h20, une préposée a utilisé un lève-personne pour déplacer Mme Claire Éva Huppé, une personne âgée qui souffrait de troubles neurocognitifs sévères. Dans la manœuvre, la victime a basculé vers l’avant, d’une hauteur de 1,68 mètre, pour se frapper violemment la tête sur une des pattes du lève-personne. Le choc a causé une hémorragie grave et Mme Huppé est décédée dix jours plus tard.

Selon le coroner, l’omission de croiser les sangles devant sécuriser le bas du corps a provoqué le débalancement, ce qui a entraîné la chute de la victime.

Pour le Dr Pierre Guilmette, «il s’agit d’un décès accidentel évitable».

Rappelons que les personnes âgées qui occupaient la Résidence Saint-Éphrem ont été relocalisées pas le CISSS Chaudière-Appalaches, au lendemain de l’annonce de sa vente par la propriétaire, pour des motifs de qualité de soins, de non-respect du seuil minimal d’employés et de pratiques susceptibles de compromettre leur santé ou leur sécurité.