La SQ montre ses couleurs à l’approche des Fêtes

Des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC Beauce-Sartigan, ont organisé un barrage routier vers 20h15 sur le pont de Saint-Georges le 6 décembre dans le cadre de l’Opération nationale concertée pour la prévention de la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue.

Les agents ont choisi cet endroit afin d’augmenter leur visibilité. «Ce n’est pas une cachette. Nous allons être présents sur les routes dans les prochaines semaines», indique la porte-parole de la SQ, Christine Coulombe.

Les citoyens rencontrés sur place se sont dit en faveur d’une présence accrue de la SQ à ce temps-ci de l’année. «C’est une bonne chose. Du monde en boisson, il y en a toujours, donc ça prévient et ça évite bien des «badlucks»», mentionne l’un d’eux.

«C’est parfait. Il y a tellement d’abus sur le chemin. Au moins, si les policiers peuvent faire de la prévention avant le temps des Fêtes, c’est génial», appuie un autre conducteur.

Lors de la présence du Journal, deux personnes ont dû souffler dans l’appareil de détection approuvé. Cependant, aucun des deux n’a échoué le test.

Cette opération, qui s’étend jusqu’au 3 janvier, se fait en collaboration avec les autres services de police du Québec et la Société de l’assurance automobile du Québec. Le thème choisi est: «Conduire chaud, conduire gelé, c’est non».

Rappelons que l’alcool cause une perte de vigilance, une perte de concentration, de la somnolence, affecte le jugement et allonge le temps de réaction. «C’est un comportement dangereux. De 2012 à 2016, l’alcool a causé en moyenne 110 décès, soit environ 30 % des décès survenus sur les routes du Québec. Les contrevenants s’exposent également à des sanctions judiciaires», ajoute Mme Coulombe.

Au sujet de la drogue, environ 94 % des agents de la Sûreté du Québec sont formés pour en reconnaître les effets. Si un conducteur est soupçonné d’être sous l’effet de la drogue, le policier peut lui faire passer des tests de coordination. Advenant un échec, le conducteur est amené au poste où un agent évaluateur mènera des tests plus poussés.

Mme Coulombe termine en rappelant les alternatives au lieu de prendre le volant en état d’ébriété. «Il y a les taxis, les services de raccompagnement et le transport en commun. On peut choisir un conducteur désigné ou encore dormir chez un ami. En 2018, il n’existe aucune raison de conduire chaud», conclut-elle.