Deux projets majeurs toujours dans les cartons
MUNICIPAL. Les citoyens de Saint-Côme-Linière auront bientôt des choix déterminants à prendre afin d’assurer le bon fonctionnement de la municipalité dans le futur. Deux projets, la construction d’un nouvel hôtel de ville et d’une caserne incendie aux normes, devront être réalisés au cours des prochaines années. Les deux bâtiments sont désuets depuis déjà beaucoup trop longtemps, confirme le maire Gabriel Giguère.
La construction d’un nouvel hôtel de ville représente un investissement estimé à 4,5 M$, qui sera réalisé en 2025 selon le plan triennal d’immobilisations (PTI) 2024-2026. Ce projet est dans les cartons de la municipalité depuis déjà plusieurs années. En 2019, la Municipalité avait acquis la maison Donovan pour s’y installer de façon temporaire. Cinq ans plus tard, les employés municipaux travaillent toujours au même endroit, dans des installations n’étant pas adaptés à ce que la Municipalité souhaite offrir aux résidents.
« Ce n’est pas un hôtel de ville, mais une maison dans lequel on se trouve présentement. Une personne à mobilité réduite ne peut pas entrer ici. Il n’y a aucune sécurité et très peu d’intimité. On entend tout d’une pièce à l’autre », d’expliquer M. Giguère. Le projet en tant que tel n’a pas changé au fil des années. C’est surtout la somme totale qui a énormément augmenté. Outre les bureaux de l’hôtel de ville, on y prévoit également l’aménagement d’une bibliothèque, des locaux pour les organismes et un centre de formation pour les nouveaux arrivants, sur l’ancien terrain de la mairie.
La caserne incendie ne sera pas construite avant 2026, selon le PTI 2024-2026, et prévoit un investissement de 2 M$, une somme utopique selon M. Giguère. « En réalité, notre projet est semblable à ce qui s’est construit à Saint-Robert-Bellarmin et ç’a coûté 6 M$ en 2023. Ce que l’on veut construire, c’est une caserne avec quatre portes pour chaque véhicule, avec un centre de décontamination des équipements, une cafétéria et des locaux de formation. On devra minimalement acquérir aussi une citerne et une autopompe. Ces équipements datent d’une vingtaine d’années environ. » La caserne actuelle n’est plus réglementaire, n’ayant que deux portes et pas de centre de décontamination, et le terrain du nouveau bâtiment n’a pas encore été choisi.
« Ce que je souhaite le plus possible, c’est de faire avancer le plus que je peux les deux projets. Que les bases soient mises en place et qu’ils se poursuivent lors du prochain mandat avec le nouveau conseil. Ce n’est pas moi qui vais faire la coupe du ruban, soyez-en assuré. […] Le plus important pour moi, c’est de m’assurer que les citoyens soient en mesure de s’offrir de telles infrastructures sans faire augmenter trop leur compte de taxes, mais c’est évident qu’avec l’offre de nouveaux services, il y a des coûts », d’ajouter le maire. Les deux projets sont admissibles à différentes subventions pouvant combler jusqu’à 80 % de la facture.
Un été de transition
L’installation d’une surface synthétique de dek hockey et le réaménagement des sentiers pédestres et des installations au parc des Berges-Du-Loup représentent les deux projets les plus importants de la municipalité en 2024. La direction est toujours dans l’élaboration des plans et devis. Chantal Poulin, directrice générale, confirme que des subventions gouvernementales d’approximativement 120 000 $ (dek hockey) et 100 000 $ (aménagement du parc) ont été octroyées pour la réalisation de ces deux projets à la Municipalité. Cette dernière déboursera le reste de la facture.
.