Entrepreneur et travailleur au cœur d’enfant chez Beauce Carnaval

Propriétaire de jeux-comptoirs, Samuel Gilbert s’est initialement associé à Beauce Carnaval pour réaliser de bonnes affaires. Aujourd’hui, ce trentenaire au cœur d’enfant fait partie intégrante de la compagnie de divertissement. 

« Mon père, Serge Gilbert, exploitait des concessions de restauration. Il travaillait souvent avec Beauce Carnaval. Je l’aidais parfois. Comme job d’été, pendant le cégep, je partais en tournée avec un jeu que mon père m’a vendu. Il fallait pousser des 25 cents pour les faire tomber », dit celui qui possède toujours cet objet. 

Diplômé en comptabilité et gestion, Samuel Gilbert s’est intéressé rapidement à l’amalgame du jeu et de l’entrepreneuriat. « Je fournissais des jeux et alcootests dans des bars. Avec ma compagnie Gilbert Amusements, où j’avais une zone d’arcades et ma machine à 25 cents, je m’associais à des festivals et événements », explique l’homme d’affaires.

Il reviendra dans l’univers carnavalesque par l’intermédiaire d’Amusements Spectaculaires, un parc d’attractions mobile dissous en 2019.  

« J’étais le bras droit de Charles-Éric Vallée [copropriétaire], qui travaillait avant à Beauce Carnaval. Je gérais tous les jeux d’adresse [jeux-comptoirs]. J’ai pogné la piqûre rapidement », avoue Samuel. 

Développer ses expertises

Dès 2019, à titre d’entrepreneur, le Georgien revient exploiter des jeux-comptoirs sur le site de Beauce Carnaval. « La compagnie possède ses manèges, mais utilise des fournisseurs pour les jeux et la restauration. J’engage et gère mon personnel, en plus de faire l’entretien de mes équipements », précise Samuel Gilbert, qui prend part à la tournée annuelle.

En amour avec la culture de Beauce Carnaval, il y devient superviseur en maintenance des manèges et camions. Inspections, graissages, réparations… tous les suivis sont inclus dans un strict carnet d’entretien. 

« J’ai toujours été habile de mes mains et dans la gestion du personnel. Je me suis formé pour obtenir des cartes de compétence, comme construction et inspection », indique Samuel, qui aimerait faire sa formation de soudeur au CIMIC. 

Bonheur à l’année 

Aujourd’hui, Samuel Gilbert consacre sa vie professionnelle à Beauce Carnaval toute l’année. Entre les tournées de mai à septembre, il travaille au siège social de l’entreprise à Saint-Benoit-Labre.   

« Avec les lavages, inspections et réparations des camions, remorques et manèges, je travaille plus en hiver qu’en été. C’est ma vie et je l’adore. On est une grande famille. […] Voir le sourire des enfants à mes kiosques, ça me rend super heureux. En venant à Beauce Carnaval, on oublie tous nos problèmes », affirme Samuel.