Inondations: on devrait s’en sauver !
Depuis que la température a commencé à s’amuser au-dessus du point de congélation, très peu de pluie est tombée sur la Beauce. Qui plus est, il ne reste déjà plus beaucoup de neige à fondre. En d’autres mots, bien que les organisations chargées de surveiller la rivière Chaudière « touchent du bois », tout semble indiquer que rien de majeur ne se déroulera au printemps.
« On surveillait la rivière le 6 mars parce qu’il y avait un embâcle à Beauceville, mais il se déplace de village en village et on s’en va dans la bonne direction », a commenté Éric Drolet, directeur à la Direction régionale de la sécurité civile pour les régions de la Capitale-Nationale, de la Chaudière-Appalaches et du Nunavik.
Ce faisant, à moins que de grosses précipitations ne se montrent le bout du nez prochainement, le printemps sera parfaitement paisible à son avis. « On semble avoir la chance de notre côté! »
Même son de cloche du côté du Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), où le dernier risque résiderait dans d’éventuelles pluies prochaines et très abondantes.
« Cette année, on est gâté! Il n’y a rien pour nous énerver le poil des bras. C’est une année parfaite pour tester notre nouveau système de surveillance », a indiqué Véronique Brochu, directrice du COBARIC.
D’ailleurs. le Système de surveillance de la rivière Chaudière a émis quelques alertes jeudi dernier (7 mars), alors que le seuil de la rivière a atteint des niveaux d’alerte modestes à Vallée-Jonction, Sainte-Marie et Scott.
Par ailleurs, le couvert de glace est déjà fragilisé à plusieurs endroits, tandis que les nappes phréatiques sont actuellement très basses. Ainsi, le sol est à même d’absorber une très grande quantité d’eau.
« Le pont de Saint-Joseph a fermé et il y a de l’eau sur les plaines comme d’habitude. Le froid des prochains jours va consolider le tout. Au prochain redoux, là on va surveiller, mais l’embâcle à Vallée-Jonction (7 mars) n’a rien de stressant », conclut-elle.