Jeux olympiques : Julie Labonté se souvient
La présentation des Jeux olympiques de Paris suscite la curiosité de bien des gens, particulièrement celle de Julie Labonté. Originaire de Sainte-Justine, Labonté a participé aux Jeux de Londres en 2012. Douze ans plus tard, la présentation des Jeux olympiques revêt toujours quelque chose de particulier.
Représentante de la délégation canadienne en athlétisme, Julie Labonté avait participé aux épreuves de lancer du poids. « On suit ça pas mal, moi et mon chum. Étant en vacances dans les semaines de la construction, j’ai pu regarder les cérémonies d’ouverture avec mes parents à Sainte-Justine. J’ai pu regarder le volleyball de plage, la natation, le plongeon, la gymnastique, et autres. Je regarde ça beaucoup. »
Le volet de l’athlétisme demeure naturellement son plus grand champ d’intérêt. « Dans la deuxième semaine, je recommence à travailler, alors quand je ne serai pas occupé, c’est certain que je vais regarder ça. Je risque d’être collé à ma télévision pas mal le soir. »
Elle connait certains athlètes sur place, même après avoir cessé la compétition pendant tout ce temps. « Certains en sont à leurs quatrièmes olympiques. Ce sera beau de les voir évoluer dans leurs derniers Jeux. J’en connais en sprint dans la délégation canadienne, d’autres des États-Unis, en Italie ou du Mexique. Certains sont venus avec moi à l’Université de l’Arizona. Je vais les encourager de loin. »
De 2011 à 2014, Labonté avait balayé les titres nationaux aux lancers du poids et du disque. En 2013, elle a participé aux Universiades d’été, où elle a terminé 6e au lancer du poids. En juin 2011, elle a établi le record national du lancer du poids grâce à un lancer de 18,31 m. Elle avait pris part à ses premiers championnats du monde en 2011. Sa médaille de bronze des Jeux du Commonwealth, en 2014, et ses débuts olympiques à Londres demeureront gravés à jamais dans ses souvenirs.
Superviseure pour une équipe de service client dans une entreprise de Montréal, Imperial Dade Canada, elle a aujourd’hui une douzaine de personnes à sa charge. Les olympiques, on lui en parle encore, 12 ans plus tard. « C’est généralement des petites questions de curiosité. C’est de moins en moins fréquent, mais ça arrive encore. »