LA CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Défendre le français sans craindre l’anglais (ou d’autres langues)

Ma langue reste française de descendance. Je communique en anglais si la conjoncture le justifie. Être moins paresseux intellectuellement, d’autres langages parfumeraient mon odorat polyglotte.

En connaissant une langue, nous nous accolons aux aspects culturels et sociaux de cette dernière. Plus l’on comprend une multitude de dialectes, le meilleur sera notre ouverture sur ce monde aux milliards d’individus.

J’écoute et regarde plusieurs productions québécoises, ainsi que celles venant de nos cousins européens. Lorsque vient le temps d’entreprendre ces gestes envers des créations anglophones, je me tourne vers la langue de Shakespeare. Pour les autres langues, les sous-titres représentent une béquille bienvenue.

Trop d’éléments se perdent en traduction, particulièrement sur le plan humoristique. La lecture, mon passe-temps favori, fait figure d’exception. Cependant, le maître polyglotte aura l’accès plus rapide à des informations, s’il n’attend pas la version doublée.

Encore maintenant, des gens m’encouragent à haïr l’anglais ou les Anglais. Lorsqu’on comprend l’autre, c’est beaucoup plus facile de le confronter… ou d’apprendre avec lui.

Petit conseil de la semaine : Être unilingue francophone, cela demeure un choix affichant rapidement ses limites. Anglais, espagnol, portugais, allemand, italien, mandarin, japonais … la curiosité langagière n’attend que vos propres efforts !