LA CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Je nous souhaite une paix collective en 2025
On s’insurge maintenant sur tout et rien. Pour avoir ce qu’on veut, nous ne demandons plus. Les cris et l’impolitesse empoisonnent notre quotidien. Pas surprenant que l’anxiété atteigne un paroxysme.
Ce contexte sociétal s’est amplifié progressivement, notamment par la présence grandissante des technologies censées nous rassembler. Cellulaires toujours sur soi, réseaux sociaux aux chambres d’écho, applications de tout acabit, augmentation fulgurante du télétravail permanent… au travers de milliards d’humains, nous sommes autant de solitudes.
D’autres éléments enflamment les risques d’explosions stressantes, comme les familles éclatées, difficultés financières, problèmes professionnels et incompréhensions envers nos systèmes politiques. Poussées à l’extrême, des personnes fragiles éviteront même certains lieux et événements.
À mon avis, c’était mieux autrefois, collectivement parlant. Les gens s’entraidaient davantage et possédaient des projets de société. Aujourd’hui, on a l’impression que c’est toujours l’individu avant le groupe. Même la Beauce, terre réputée pour son accueil légendaire, perd des plumes selon ses plus anciens natifs.
Petit conseil de la semaine : Pour l’année en cours, commençons par ramener des gestes simples à l’avant-plan, comme tenir la porte et dire bonjour. Ce serait déjà un bon début au retour d’un savoir-vivre élémentaire.