LA CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Les petites écoles dans nos villages

Épicerie, station-service, caisse populaire, restaurant, magasin à rayons… quand un village perd ses services de proximité, c’est souvent le début de la fin. Par chance, nous avons des écoles primaires ancrées profondément dans nos contrées rurales.

En décembre, j’ai rencontré les élèves et enseignants de l’école La Tourterelle à Saint-Benjamin. Ces entretiens ont mené à deux reportages parus le 15 janvier.

L’établissement n’avait rien à envier aux écoles urbaines. Dans chaque classe mixte, les enfants développaient rapidement leur autonomie. Ils aidaient parfois leurs camarades plus jeunes, dans un souci d’entraide et d’équité. Les enseignants et le personnel, malgré des horaires chargés, souriaient à tout vent. On ressentait vraiment le facteur du milieu tissé serré.

Dans la cour de récréation, on respire aussi un air plus pur qu’en ville. Les cris des enfants joueurs ne sont pas enterrés par des bruits agaçants, sans compter la nature si près de nos regards apaisés.

La moitié des écoles primaires du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin se situent dans des municipalités sous la barre des 2000 habitants. Le CSSBE veut assurer leur développement à long terme et cherche à éviter toute fermeture. Le cœur de nos villages peut ainsi continuer à battre…

Petit conseil de la semaine : Nouveaux arrivants ou parents de jeunes enfants, la vie scolaire dans nos villages pourrait transformer votre vie familiale. Joignez le mouvement de revitalisation en ruralité… pour être tissé serré.