LA CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Libéraux recherchant renouveau

Les partis libéraux canadiens et québécois vivent conjointement une course à la chefferie. On parle beaucoup de renouveau, sans savoir ce que signifie réellement être un citoyen/partisan libéral en 2025.

Sur le plan fédéral, les candidats cherchent à se distancier de l’héritage laissé par Justin Trudeau. L’expression responsabilité économique se place en avant-plan, un sujet déjà largement prisé par les conservateurs de Pierre Poilievre.

En y ajoutant la fatigue d’un même parti au pouvoir, pendant près d’une décennie, le prochain chef devrait reconstruire l’identité libérale au purgatoire de l’opposition dès ce printemps.

La conjoncture n’est pas plus rose dans la Belle Province. Des élections auront lieu à l’automne 2026, mais la Coalition Avenir Québec vit déjà un important épuisement populaire après six ans de pouvoir. Tous ces votes perdus se redirigent au Parti Québécois, selon le site QC125.

Avec la CAQ reléguée en tiers parti, côtoyant Québec solidaire et le Parti conservateur (toujours selon QC125), nous risquons de retomber dans la vieille dichotomie souverainiste/fédéraliste. Le nouveau chef du PLQ, je l’espère, ne tombera pas dans ce piège archaïque. Son plus gros défi sera de reconnecter avec les régions.

Petit conseil de la semaine : Si vous avez les valeurs libérales tatouées sur le cœur, le moment serait bien choisi pour participer au débat actuel. La pluralité politique mène à des débats parfois acrimonieux, mais nécessaire dans une démocratie libre.