LA CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Valorisons les métiers manuels
Les formations professionnelles, communément appelées « les métiers », offrent d’excellentes perspectives en employabilité. Au moment où l’on valorise toujours plus l’éducation, comment se fait-il que ces emplois manuels soient encore snobés par certains individus bornés ?
Après leur diplôme d’études secondaires en poche, plusieurs garçons et filles continuent à se chercher. Cela vaut aussi pour les plus vieux étudiants réorientant leur carrière.
Chez ceux et celles n’étant pas friands des cours magistraux, dont les universités se gargarisent depuis la nuit des temps, obtenir un diplôme d’études professionnelles (DEP) s’avère un choix intéressant. Des programmes collégiaux techniques (DEC) prônent également cette option axée sur le pragmatisme. Ces professions permettent à la fois de bien gagner sa vie et de « construire » notre société (petit jeu de mots).
Ouvrier en construction, mécanicien, menuisier, électricien, plombier, camionneur… sans eux, nos maisons, routes et autres services essentiels n’existeraient tout simplement pas. Il ne faut pas oublier les secrétaires, coiffeurs, boulangers, pâtissiers, cuisiniers, fleuristes, bijoutiers et j’en passe.
Imaginez-vous un monde sans eux ? Pourtant, certains posent toujours la même question : Tu veux faire cette job-là ? Pourquoi tu n’irais pas au cégep ou à l’université ? On doit encourager la relève à choisir une passion et non un simple travail.
Petit conseil de la semaine : Il n’existe pas de sot métier. Chaque emploi possède son importance et sa noblesse. L’important reste la spécialisation des compétences… à notre rythme.