La Maison Héritage Abénaki se dévoile
. Ce n’est maintenant qu’une question de semaines avant que la Maison Héritage Abénaki à Saint-Prosper accueille ses premiers résidents, après une décennie de travail du conseil d’administration.
Les curieux étaient invités à visiter les lieux le 2 février, de 11 h à 14 h. La réponse a été forte, puisque le président du conseil d’administration, Richard Couët, est le nombre de visiteurs à environ 300.
Le projet aura finalement coûté autour de 10 M$ pour la construction de 30 logements, 25 trois et demi et 5 quatre et demi. L’objectif était d’offrir un milieu de vie aux personnes aînées autonomes de Saint-Prosper. En plus des logements, on y retrouve une salle à manger, des salons communs et des espaces de rangement.
Une douzaine de logements sont déjà réservés. M. Couët croit que les premiers résidents pourront emménager dès la fin du mois. Les services offerts aux résidents incluent la préparation de dîners et de soupers, des loisirs, ainsi qu’un service de sécurité. « Nous ne pourrons pas offrir le service de cuisine dès le départ, car il nous faut un certain volume. Nous ne pouvons pas faire les repas pour trois ou quatre personnes », a précisé le président du conseil d’administration.
Cette première phase, qui comprend 30 logements, n’est cependant pas encore tout à fait terminée. « Il nous reste encore quelques contraintes avec des organismes gouvernementaux en ce qui a trait aux permis nécessaires et la bâtisse n’est pas encore entièrement à nous, mais cela va se régler dans les prochaines semaines », a indiqué M. Couët.
Le projet devait initialement comprendre une deuxième phase, mais ce dernier ne sait pas si elle aura bel et bien lieu. « Cela a pris dix ans pour construire 30 logements. C’est un peu ridicule », a-t-il ajouté, visiblement échaudé par la lenteur et la complexité administrative.
Ce qui est sûr pour M. Couët, c’est que ce ne sera pas lui qui va mener la deuxième phase. « Nous avons le terrain pour faire cette deuxième phase, qui compterait aussi 30 logements, mais nous ne savons pas quand nous la lancerons, ni si nous la lancerons, car il faudra recommencer de zéro. Je ne m’embarquerai pas dans un autre projet de dix ans », a-t-il conclu.