Québec Central : la MRC des Etchemins et la FQCQ s’entendent

TOURISME. La MRC des Etchemins et la Fédération québécoise des Clubs Quad (FQCQ) ont signé une entente, le 18 décembre dernier, sur l’utilisation et la gestion de l’emprise ferroviaire abandonnée du Québec Central qui traverse la MRC entre Saint-Camille et Saint-Benjamin.

Cette entente marque, indique-t-on à la MRC des Etchemins, une étape importante dans le développement d’un projet récréotouristique sur cette infrastructure, projet sur lequel la MRC travaille activement depuis 2019.

À court terme, l’utilisation de cette emprise par la FQCQ sera limitée à la saison hivernale, principalement pour la pratique du quad. L’entente prévoit toutefois une possibilité d’évolution vers un projet quatre saisons.

« Nous sommes particulièrement heureux de cette signature, car elle marque une avancée concrète dans un projet qui nous tient à cœur. Depuis plusieurs années, nous œuvrons pour mettre en valeur notre territoire de manière durable en créant des opportunités récréatives et économiques pour notre région », a déclaré le préfet Camil Turmel, dans un communiqué.

Ce n’est pas d’hier que la MRC souhaite qu’un projet de nature récréotouristique puisse voir le jour sur le lien ferroviaire abandonné de 55 km. En 2022, elle avait mandaté Daniel Gagnon pour étudier la possibilité d’établir un corridor récréotouristique multiusage incluant quad et vélo, idée qui a été abandonnée en février 2023 en raison des coûts astronomiques qu’engendrerait la réhabilitation de l’ancienne voie ferrée, sans oublier la présence d’amiante tout le long de celle-ci.

Le préfet Camil Turmel avait alors annoncé que la possibilité de l’utiliser pour le quad demeurait possible, ce qui a mené à l’entente du 18 décembre dernier.

« Nous avions signé, avec le ministère des Transports, un protocole d’entente d’une cinquantaine d’années pour la gestion de la voie ferrée et la FQCQ avait manifesté depuis longtemps sa volonté de l’utiliser pour ses besoins. Avec cette nouvelle entente, la FQCQ devient responsable de l’aménagement de la voie ferrée, mais la MRC se garde un droit de gérance ultime ou de veto qui nous permettra d’intégrer d’autres utilisateurs, notamment les clubs de motoneigistes qui pourraient avoir un intérêt à utiliser la voie ferrée, eux aussi, pour la pratique de leurs activités », a souligné M. Turmel.