Un rêve devenu réalité pour Marie-Philip Poulin

HOCKEY. Elle y rêve depuis de nombreuses années, mais Marie-Philip Poulin, de Beauceville, a enfin réalisé son souhait le plus précieux, celui de jouer dans une ligue professionnelle de hockey féminin bien encadrée chez elle, à Montréal. La Beauceronne a publié, le 22 mai, une lettre sur les réseaux sociaux à l’intention des partisans.

Plusieurs événements magiques ont marqué cette première saison de la Ligue professionnelle de hockey féminin. Que ce soit le match inaugural à l’Auditorium de Verdun en janvier, la partie présentée au Centre Bell devant une foule record de 21 105 spectateurs le 20 avril, ou les séries éliminatoires à la maison, elle s’en souviendra longtemps.

« Cette ligue professionnelle de hockey féminin est le point culminant d’une vision commune, d’un rêve collectif et d’un travail d’équipe acharné. Je suis infiniment fière du produit que nous avons offert au public et reconnaissante de l’appui que nous avons reçu partout. Le marché de Montréal nous a gâtées par son accueil. On a senti, dès notre premier coup de patin, qu’on avait l’appui du public québécois et celui-ci n’a fait que croître pendant la saison », peut-on lire dans la lettre.

La formation montréalaise a terminé la saison régulière au deuxième rang du classement général, avec une fiche de 13 victoires et 11 défaites, dont cinq en temps supplémentaire. Montréal s’est incliné en trois rencontres face à Boston en demi-finale. Notons que les trois parties se sont terminées en prolongation. D’un point de vue individuel, Marie-Philip Poulin a conclu la saison avec une récolte de 10 buts et 13 mentions d’aide en 24 parties. Elle a ajouté deux points en séries. Cette récolte permet à Poulin d’être en nomination pour le titre d’attaquante de l’année, en compagnie d’Alex Carpenter de New York et de Natalie Spooner de Toronto.

« Les gens savent que je carbure à la performance et aux victoires, au travail bien fait et à l’acharnement, ainsi qu’au dévouement et à la reconnaissance. À cet égard, je peux dire qu’on a réussi notre pari d’équipe. La victoire ne se mesure pas toujours aux médailles autour du cou ou aux trophées sur le manteau de cheminée. Gagner, c’est aussi le progrès qu’on accomplit tous les jours, comme joueuses et surtout comme humains. Ce que j’ai vu dans mon équipe de Montréal et à travers la ligue cette saison, ce sont des joueuses qui ont gagné l’amour de leur public, le respect de leurs pairs et la chance de vivre de leur passion », a-t-elle inscrit à la fin de sa sa lettre.