Une journée nationale pour reconnaître le travail invisible
L’Association féministe d’éducation et d’action sociale (AFEAS) demande au gouvernement de faire du premier mardi d’avril la Journée nationale du travail non rémunéré, à compter de 2026.
Cette demande a pour but de mettre la lumière sur ce que l’on appelle le travail invisible. C’est le terme donné au travail non rémunéré effectué au sein de la famille, comme tenir la maison, entretenir les vêtements, préparer les repas ou encore planifier le nécessaire. Il est souvent effectué par les mères ou les proches aidantes.
« Mettre des enfants au monde, les vêtir, les nourrir, les soigner, les éduquer, les écouter, les rassurer, les consoler, les aimer tout simplement, en faire des grands. Prendre soin d’un proche fragilisé, d’un parent vieillissant, d’un frère, d’une sœur, d’un ami, d’un voisin, d’un oublié peut-être », écrit l’AFEAS de Saint-Georges dans un communiqué.
Selon Statistique Canada, la valeur du travail non rémunéré équivalait entre 25 % et 37 % du produit intérieur brut (PIB), soit entre 581,6 G$ et 860,2 G$, en 2019.