Une nouvelle maison de répit ouvrira à Saint-Georges
SANTÉ. Le député de Beauce-Sud a annoncé le 12 décembre, en conférence de presse, qu’une nouvelle maison de répit pour les proches aidants verra le jour en 2025 à Saint-Georges. Le gouvernement du Québec versera près de 1,7 M$ jusqu’en 2027, afin d’assurer le service en Chaudière-Appalaches.
Ce nouveau lieu comptera sept lits de répit. L’emplacement exact sera ciblé dans les prochains mois, ainsi que les services offerts et les heures d’ouverture. « L’objectif est d’être à Saint-Georges, mais on est ouvert à d’autres avenues qui sont en périphérie de la ville et plus accessible pour une clientèle aînée », explique Samuel Poulin. Le bâtiment recherché est un plein pied, comprenant minimalement sept locaux fermés pour les chambres, un espace commun pour y organiser des activités et une cuisine.
Un nouvel organisme, Coopérative Aide chez soi en Beauce, veillera à offrir les services de répit pour les proches aidants. « La Coop existe depuis bientôt 30 ans. C’est un partenaire solide qui connaît déjà nos aînés et a une expertise fort importante pour appuyer notre population », affirme le député. « Ce projet représente bien plus qu’un bâtiment pour nous. C’est un symbole d’espoir. Ensemble, nous allons créer un espace où le répit, la compassion et les soins de qualité seront au cœur de nos actions », ajoute Nathalie Frenette, directrice générale de la Coopérative Aide chez soi en Beauce. Elle assure que le manque de main-d’œuvre ne sera pas un obstacle à la coopérative, comptant déjà plus de 300 employés.
Cette annonce fait suite à la fermeture définitive de la Maison Gilles-Carle à Saint-René, en septembre dernier. « L’objectif, à la fermeture, était d’ouvrir une nouvelle maison de répit en Beauce. On peut dire que notre engagement a été respecté, que l’argent est au rendez-vous et que l’on a un partenaire qui permet une réouverture. […] Je suis un homme heureux aujourd’hui. Heureux de la mobilisation et de l’investissement de notre gouvernement. C’est un montant substantiellement plus élevé à ce qu’il y avait à Saint-René, afin d’assurer la pérennité du service aux familles de la Beauce », conclut M. Poulin.