Minière IOC: les négos tardent à reprendre après le rejet de l’entente

MONTRÉAL — Les négociations tardent à reprendre entre la minière IOC et le syndicat des Métallos qui y représente quelque 1900 travailleurs à Sept-Îles et Labrador.

Au début du mois, les travailleurs, membres de trois sections locales du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, avaient rejeté l’entente de principe qui était intervenue pour renouveler les conventions collectives. Ceux-ci travaillent à la mine, à l’usine, au chemin de fer et au port.

L’employeur s’était dit déçu de ce rejet, d’autant plus qu’il croyait que l’entente conclue représentait «une offre solide, équitable et concurrentielle» favorable aux employés et qui «protège l’avenir d’IOC» du même souffle, tout en étant «bénéfique pour nos communautés».

Le délai avant de reprendre les négociations s’explique par une règle qui existe à Terre-Neuve-et-Labrador, imposant une «période de réflexion» de 15 jours après le rejet d’une entente de principe.

Le syndicat des Métallos n’a pas voulu commenter la situation, si ce n’est pour dire qu’il s’attend à ce que les discussions reprennent effectivement à la fin du mois pour l’ensemble des sections locales concernées.

L’entreprise se dit prête à relancer bientôt les pourparlers. «Toutes les parties restent déterminées à travailler ensemble pour parvenir à un accord et ont convenu de se rencontrer à nouveau pour reprendre les discussions.»