Les élus questionnés sur un deuxième pont et les freins Jacob
MUNICIPAL. Deux citoyens se sont adressés au conseil de ville de Saint-Georges lors de la séance du 15 novembre, la première depuis les élections municipales.
L’un d’entre eux, Normand Poulin, a questionné le conseil au sujet du deuxième pont. Il est d’avis qu’il s’agit d’une infrastructure nécessaire pour Saint-Georges. M. Poulin voulait savoir si la Ville allait « talonner » le gouvernement pour faire avancer ce dossier.
Il estime que le trafic à Saint-Georges justifie la construction d’un second pont. « Le trafic est terrible. Je dois choisir mes journées et mes heures pour aller en ville », a mentionné M. Poulin, précisant demeurer dans le secteur ouest.
Ce dernier croit aussi qu’un autre pont serait utile pour diminuer le trafic lourd sur la 1re Avenue. « J’ai demeuré dans plusieurs villes et je n’ai jamais vu autant de trafic lourd dans un centre-ville », a-t-il ajouté.
Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, lui a répondu que le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, s’était engagé à mener une étude d’opportunité sur la nécessité d’un deuxième pont qui traverse la rivière Chaudière à Saint-Georges. « Autant la Ville que la MRC, nous avions adopté une résolution pour l’appuyer dans ses démarches, mais cela demeure un projet provincial. La Ville n’aura pas les moyens de construire un deuxième pont », a-t-il indiqué.
M. Morin a aussi indiqué que le ministère des Transports a contacté Saint-Georges pour proposer de mener l’étude à la condition qu’elle paie 150 000 $, ce que la Ville a refusé de faire. Il assure cependant ne pas être contre un tel projet.
De plus, le maire a affirmé qu’un éventuel deuxième pont devrait plutôt être au-dessus de la rivière Famine. « Le problème de trafic n’est pas est-ouest, mais nord-sud. Le pont de la Famine est beaucoup plus occupé que le pont David-Roy », a-t-il dit.
Freins Jacob
Le second citoyen qui s’est présenté au micro est Charles Gaudet. Ce dernier a demandé au conseil d’intervenir pour diminuer l’usage abusif des freins moteur, communément appelés les freins Jacob, en raison du bruit que cela cause.
« Comment se fait-il que des transporteurs de graviers, d’asphalte ou certaines bétonnières utilisent leurs freins moteur en descendant la 25e Rue par exemple, quand de plus gros véhicules n’en ont pas besoin », a-t-il demandé.
Il a aussi affirmé avoir vu des véhicules lourds utiliser leurs freins moteur sur le boulevard Dionne. « Ce n’est pas du tout nécessaire. Ce n’est pas la même chose que s’ils descendent la côte de la 107e Rue », a poursuivi M. Gaudet.
M. Gaudet a indiqué avoir parlé à quelques entrepreneurs pour les avertir. Il a reçu comme réponse qu’ils étaient au courant et qu’ils avaient eux-mêmes averti leurs conducteurs, mais certains continuent quand même.
M. Morin a répondu au citoyen que la Ville prenait note de ses commentaires. « Nous allons nous assurer que l’information sera transmise à qui de droit », a-t-il assuré.