Maxime Bernier lance sa campagne en Beauce

POLITIQUE. Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a lancé sa campagne le 20 août au Georgesville à Saint-Georges. Tout au long de la campagne électorale, le politicien qui a représenté la Beauce pendant 13 ans entend passer plus de temps dans la région et continuer de défendre les valeurs de liberté et de responsabilité.

C’est un Maxime Bernier gonflé à bloc et vindicatif qui s’est présenté devant les représentants des médias. Ce dernier en a visiblement contre les médias nationaux, tout en dressant une ligne distincte avec les médias locaux.

M. Bernier admet qu’il doit regagner la confiance des Beaucerons et il entend profiter des prochaines semaines pour les convaincre qu’il est le même Maxime qu’ils ont élu en 2006, 2008, 2011 et 2015. Malgré son emploi du temps chargé et du fait qu’il doit parcourir tout le pays, le politicien indique qu’il passera 29 % du temps dans la campagne dans sa région natale, lui qui possède toujours une résidence à Saint-Georges.

Assez de temps?

Questionné à savoir s’il aura assez de temps pour courtiser l’électorat et être présent dans la région s’il est élu, Maxime Bernier affirme que lorsqu’il était député en 2009, il passait trois jours en Beauce chaque semaine, même s’il avait, à ce moment, une résidence à Montréal et une autre à Ottawa.

« Je serai plus visible que ne l’a été M. Lehoux dans les deux dernières années ». Il demande même aux Beaucerons s’ils « veulent un suiveux silencieux comme député ou quelqu’un qui brasse la cage ».

Aucune promesse

Le chef du PPC ne fera pas de promesse aux Beaucerons « pour acheter des votes, comme le font les autres partis, alors que le gouvernement est cassé ». Avec une dette de 340 G$ et l’augmentation de l’inflation au Canada, il juge que ce n’est pas le temps. Il cible le taux d’inflation à la Banque du Canada qui selon lui, devrait être à 0 %. Maxime Bernier réclame depuis plusieurs années une gestion responsable des finances publiques.

« Mon principal cheval de bataille, depuis un an et demi, est le respect de nos droits et libertés fondamentaux, qui ont été systématiquement violés par les gouvernements. Je suis le seul chef d’un parti national qui s’est opposé depuis le début aux confinements. Qui s’oppose à la vaccination forcée et aux passeports vaccinaux », mentionne-t-il dans son allocution. Il ajoute cependant qu’il n’est pas anti-vaccin ou anti-mesures sanitaires, mais qu’il est pour le libre choix de chacun.

Objectif 338 candidats

Jusqu’à maintenant, le chef du PPC souligne avoir des candidats dans 280 circonscriptions au Canada, mais il souhaite en avoir dans les 338 circonscriptions d’ici les prochaines semaines. Il a présentement 68 candidats dans les 78 circonscriptions du Québec.

Son nouveau rôle de pourfendeur des mesures sanitaires pourrait-il nuire à son vœu d’être réélu? M. Bernier a répondu fermement : « J’aime mieux perdre avec dignité que de gagner en reniant mes principes », avant de clore la conférence de presse.