Roland Höft : Quand le vent fait plier la pierre
Ce texte a été écrit en partenariat avec L'Éclaireur Progrès
Originaire d’Allemagne, le sculpteur Roland Höft est l’un des dix artistes qui participent à la neuvième édition du Symposium international de la sculpture de Saint-Georges. Le vétéran n’en sera pas à son premier événement du genre, estimant avoir pris part à environ 35 symposiums au cours de ses quelque 30 ans de carrière.
« Le symposium de Saint-Georges est bien connu chez les sculpteurs. C’est toujours agréable de participer à des événements internationaux dans d’autres pays comme celui-ci et c’est ce qui m’a poussé à soumettre ma candidature pour une sculpture en granit », explique-t-il.
M. Höft a peaufiné sa technique dans une école d’art classique en Allemagne. Au début de sa carrière, il sculptait davantage des œuvres figuratives. Au fil de sa carrière, il a réorienté son style, se tournant vers des œuvres plus abstraites.
« Aujourd’hui, c’est un mélange entre le figuratif et l’abstrait. J’y ajoute aussi des effets de mouvements. J’aime autant l’architecture que les formes courbées », décrit-il.
Cette combinaison sera présente dans son œuvre préparée pour le symposium. Sa sculpture donne l’impression d’une colonne de granit qui s’est courbée et tordue sous la force du vent, d’où le nom que l’artiste lui a donné : Bourrasque.
« Je voulais faire ressortir la puissance du vent, son énergie. Il peut autant apporter la vie que la détruire », conclut l’Allemand.
Le Symposium international de la sculpture se poursuit jusqu’au 11 juin. Il est possible d’aller voir les artistes à l’œuvre au quartier des artistes, sur le stationnement en face du centre sportif Lacroix-Dutil.