Un accueil chaleureux et des paysages à couper le souffle
Deux éléments ont marqué le périple du pilote Robert Bergeron, qui a traversé le Canada, de Saint-Georges à Victoria, soit la beauté des paysages et l’accueil des gens qu’il a rencontrés sur sa route.
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M. Bergeron a décidé d’éviter les grands aéroports pendant son voyage. «La majorité de l’espace aérien canadien n’est pas contrôlé. Je voulais avoir la tranquillité», indique celui qui a atterri majoritairement dans des aéroports municipaux, comme celui de Saint-Georges.
Ce dernier volait entre six et sept heures par jour et prenait une pause à mi-chemin pour faire le plein. À chaque endroit où il s’arrêtait, il rencontrait des gens chaleureux et fiers de leur coin de pays. «Ils se faisaient un plaisir de m’indiquer les attraits de leur région et de me conseiller des restaurants ou des hôtels. La plupart du temps, on me prêtait même une voiture de courtoisie pour me déplacer
De plus, les paysages à couper le souffle se sont multipliés alors qu’il volait au-dessus du Canada. «C’était tellement beau, que ce soit l’Ontario avec ses milliers de lacs, les champs dans les prairies ou bien les Rocheuses avec leurs glaciers et leurs sommets enneigés», énumère le pilote.
Cependant, la côte ouest conserve une place particulière pour le Beauceron. «C’était la plus belle partie. Il y a des milliers d’îles dans le Pacifique autour de l’île de Vancouver», assure-t-il. «J’ai aussi eu la chance de survoler Vancouver et l’état de Washington. Les décors étaient magnifiques.»