D’enseignant au CIMIC à mécanicien aux 24 heures du Mans

Les 24 heures du Mans, vous connaissez ? Il s’agit d’une des plus prestigieuses courses d’endurance au monde. Jean-François Nadeau, de Saint-Côme, vient de passer 18 jours avec l’équipe Jota Sport en tant que mécanicien.

Ne se rend pas aux 24 heures du Mans qui veut. «J’ai travaillé pour ça pendant huit ans. Il faut être patient, savoir attendre et ne jamais lâcher», disait Jean-François Nadeau à ses étudiants en mécanique au Centre intégré de mécanique industrielle Chaudière (CIMIC). «C’est assez <I>hot<I> de se rendre là. De jour en jour, je me pinçais», ajoute-t-il.

Les 24 heures du Mans, c’est gros. Les festivités entourant l’événement durent une semaine. «Il y a peut-être 25 000 personnes en ville qui assistent aux vérifications et au pesage des voitures. On prend aussi des photos des équipes en plein centre-ville», se rappelle-t-il.

Jean-François Nadeau est parti de Québec le 28 mai. Deux jours plus tard, il rencontrait l’équipe et apprenait à connaître l’équipement et le travail. Dès le lendemain, il mettait ses connaissances à l’épreuve lors de deux périodes d’essai de quatre heures. «Donc le dimanche, j’ai mis en pratique ce que j’avais appris le samedi. Pour les pneus, il mouillait, donc on changeait souvent. C’était vraiment intense, des journées de 12 à 14 heures de travail. Après, suite aux informations recueillies, on a pu savoir quels réglages faire. On a fait des ajustements tout au long de la semaine», explique-t-il.

La course

L’équipe s’était qualifiée en troisième position au départ, mais au troisième tour, la voiture a connu un problème de transmission et les mécaniciens ont dû la changer en entier. «Lors du retour en piste on était 52e sur 56 et on a toujours avancé. On a fini deuxième lors de la course. On dépassait environ deux à trois véhicules par heure», explique Jean-François Nadeau.

Afin d’être assez en forme pendant les 24 heures de la course, l’ensemble de l’équipe est suivi par une nutritionniste qui leur dit quoi manger et quoi boire pour ne pas avoir de baisse d’énergie. Trois pilotes se relaient lors de la course. «Pendant les 24 heures, on ne s’endort pas avec l’adrénaline. On mange tout le temps, on est occupé tout le temps», explique-t-il, plein d’entrain.

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