Descripteur aux Jeux olympiques : une expérience de rêve pour Kéven Breton

SPORTS. Au cours des dernières semaines, Kéven Breton, originaire de Saint-Georges, a participé aux Jeux olympiques de Pékin 2022 à sa façon. Il a été descripteur à la télévision et sur le web des épreuves de glisse, comme le skeleton, la luge et le bobsleigh, dans des locaux aménagés de Radio-Canada à Montréal.

Malgré l’expérience incroyable, le journaliste beauceron a avoué que cette aventure n’a pas été de tout repos. « C’est une expérience incroyable et super le fun que je devais de vivre au moins une fois dans ma vie. C’est toutefois exigeant, surtout avec le décalage horaire. J’ai travaillé 12 jours de suite avec beaucoup de responsabilités », indique-t-il.

En plus de décrire les épreuves en direct, le Beauceron avait plusieurs rôles à remplir. Il avoue que plusieurs tâches se faisaient avant les descentes, dont de la recherche pour mieux connaître les athlètes en compétition. « À Pékin, c’est arrivé à quelques occasions que nous avions des séances tard le soir et tôt le matin. Je retournais donc chez moi quelques heures pour y faire une sieste », mentionne M. Breton.

« Depuis les Jeux de Tokyo, il y a beaucoup moins de gens sur place surtout avec les nombreuses mesures sanitaires en quittant le pays. Il faut spécifier que les diffuseurs canadiens ne sont pas les seuls à avoir décidé de ne pas envoyer beaucoup d’employés à Pékin », précise le journaliste sportif de Radio-Canada.

Couvrir des sports mis de l’avant une fois aux quatre ans a été un autre des nombreux défis auquel a dû faire face Kéven Breton. Dans le passé, il n’avait jamais décrit des épreuves de glisse. Il a dû visionner d’anciennes descentes des réseaux anglophones ou des Jeux olympiques précédents pour se familiariser avec les termes précis de ces sports.

Cet été, le Georgien a également été descripteur des Jeux olympiques d’été à Tokyo. Il a couvert les activités d’athlétisme sur gazon. Dans le futur, Kéven Breton aimerait faire de la description de façon plus régulière et surtout de revivre cette expérience dans deux ans à Paris.