Après cinq saisons de football chez le Rouge et Or de l’Université Laval, Christian Dallaire sera bientôt de retour dans sa terre natale.
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L’athlète natif de Saint-Georges a accepté un poste de préparateur physique au Cégep Beauce-Appalaches. Il commencera son travail l’automne prochain, après l’obtention de sa maîtrise en kinésiologie.
« Je m’occuperai des athlètes de tous les sports reliés aux Condors. Pour le football, j’aurai aussi deux rôles supplémentaires auprès des joueurs », explique ce dernier.
Porte-couleur des Condors de 2012 à 2014, Christian Dallaire sera coordonnateur des unités spéciales et entraîneur des quarts-arrière.
Comme receveur sur trois saisons à Saint-Georges, il a complété 47 passes pour 753 verges de gain et inscrit huit touchés. Également porteur de ballon, Dallaire a effectué 48 courses menant à 380 verges de gain et trois touchés.
Dans la position de quart-arrière, Christian Dallaire a obtenu une fiche de 104 passes complétées et 196 passes de touché pour un total de 1 695 verges. Il a aussi inscrit 15 touchés et réussi neuf interceptions.

« J’ai reçu des offres de plusieurs cégeps, à la fois comme préparateur et entraîneur de football. C’était naturel pour moi de revenir en Beauce. Comme ex-joueur des Condors, je veux redonner à ma communauté », mentionne celui-ci.
Revenir en division 2
Christian Dallaire n’a pas remporté le Bol d’or avec les Condors dans la division 2, mais l’équipe s’était qualifiée pour les séries à deux reprises.
De 2017 à 2019, les Condors ont gagné un seul match en 24 occasions. Après une saison annulée en 2020 à cause de la COVID-19, ils joueront dans la division 3 cet automne.
« Ce sera un gros défi de ramener l’équipe en division 2 à court terme. On devra travailler sur l’éthique de travail des joueurs. L’uniformité sera la clé pour remporter des matchs », indique Dallaire.
Durant son parcours comme footballeur universitaire, Christian Dallaire a mis la main trois fois sur la Coupe Dunsmore (2016 à 2018) et gagné deux fois la Coupe Vanier (2016-2018).
Il n’est pas amer de délaisser une possible carrière comme footballeur professionnel. « J’ai besoin d’une réelle stabilité dans ma vie, mais c’était impossible pour moi de délaisser le football à 100 % », conclut Dallaire.