Rêve de football américain retardé pour Christopher Fortin

L’automne dernier, Christopher Fortin devait amorcer sa première saison chez les Huskies de l’Université du Connecticut. La COVID-19 a changé ses plans, sans éliminer son rêve d’évoluer dans la NCAA.

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Joueur de ligne offensive, Fortin avait signé une entente de quatre ans avec le club américain. Une bourse d’études couvrait la majorité de ses frais académique et de subsistance.

« Je suis arrivé là-bas en juin, comme c’était prévu. On a fait des entraînements en petits groupes. Les meetings se déroulaient en ligne », explique le footballeur de Saint-René, au gabarit de 6’4 et 273 livres.

Quelques équipes de la NCAA ont choisi de tenir une saison avec des mesures spéciales, mais pas les Huskies.

« Les mesures sanitaires (contre la COVID-19) sont sévères au Connecticut. Créer une bulle pour les joueurs aurait été trop compliqué. Il aurait fallu se mettre en quarantaine après chaque match dans un autre état », dit Fortin.

Poursuite des études

Malgré cette annulation, Christopher a amorcé sa première année d’études en Sports Management. Presque tous ses cours se déroulent en visioconférence.

« J’habite sur la résidence du campus, dans la ville de Storrs. Aucun footballeur n’a perdu sa bourse d’études, car personne ne peut jouer en ce moment. C’est un beau geste de l’université, car elle n’était pas obligée de faire ça », mentionne Christopher Fortin.

Le stade du campus, à East Hartford, peut accueillir plus de 40 000 spectateurs. Christopher a hâte de voir l’énergie dégagée par la foule lors d’un match des Huskies.

« Après une pause durant les Fêtes, je reprendrai mon programme d’entraînement à la mi-janvier. Les recrues et vétérans auront le temps de mieux de connaître d’ici la prochaine saison », conclut le numéro 67.