Le hockey sur luge deviendra-t-il populaire en Beauce ?

Hockey Québec souhaite la création d’équipes de hockey sur luge partout en province. Dans cette optique, l’organisme a présenté une clinique gratuite d’initiation à ce sport le 6 février à l’aréna de Beauceville.

Cet événement était inclus dans la programmation des Rendez-vous d’hiver de Beauceville. Une vingtaine de participants de tous âges ont répondu à l’appel afin d’essayer cette discipline.

L’invitation était lancée aux enfants et adultes avec ou sans handicap physique. Ces derniers ont pu jouer avec Antoine Lehoux, membre de la formation Équipe Québec en hockey sur luge.

«C’est la première fois qu’on venait en Beauce. La clinique apprend notamment aux hockeyeurs à tourner avec la luge et comment contrôler la rondelle. On dispute aussi des mini-matchs», d’expliquer François Girouard, entraîneur pour Hockey Québec.

La luge est composée d’un siège sous lequel sont installés deux patins. Celui-ci est inséré dans un rectangle métallique avec repose-pieds qui permet au hockeyeur de conserver son équilibre. Pour se déplacer et frapper la rondelle, les joueurs utilisent des petits bâtons dans chaque main.

«L’équipement d’un gardien est le même qu’au hockey standard. Les règlements sont aussi pareils. Dans un match régulier, il y a des placages et même des bagarres», soutient François Girouard.

Une ligue en Beauce ?

Josée Mercier est celle qui a eu l’idée de contacter Hockey Québec pour tenir cette clinique en Beauce. Physiothérapeute pédiatrique au CISSS-CA , elle s’occupe de jeunes vivant avec une déficience physique.

«On voulait tâter l’intérêt des gens pour ce sport. Il y avait une belle ambiance de camaraderie sur la glace. Pour comprendre un sport adapté, il suffit d’un essai pour attraper la piqûre», pense-t-elle.

À long terme, Josée Mercier souhaiterait la création d’une ligue beauceronne de hockey sur luge ouverte à tous. Ce sport est réservé aux personnes avec un handicap physique seulement lors des Jeux olympiques et aux championnats canadiens.

Âgé de 13 ans, Thomas Lachance a adoré son expérience. Celui-ci avait fait la manchette de l’Éclaireur Progrès le 23 décembre dernier. Il est atteint de dysplasie diastrophique, une affection touchant le développement des os et cartilages le confinant à une petite taille.

«C’était vraiment le fun. C’est dur sur les bras, mais c’est aussi un bon exercice physique. S’il y a une ligue, c’est sûr que je vais embarquer dedans», dit-il.

Les gens désirant s’impliquer à la création d’une ligue en Beauce peuvent joindre Josée Mercier à JoseeMercier@ssss.gouv.qc.ca.