L’Olympien Antoine Valois-Fortier rencontre les judokas de la Beauce

Aujourd’hui, le médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Londres, Antoine Valois-Fortier, était de passage au Club Judo Beauce de Saint-Georges au grand plaisir des jeunes adeptes. En plus de partager ses trucs et conseils, l’athlète de Québec a pu raconter ses expériences en tant qu’Olympien.

Ayant commencé le judo vers l’âge de cinq ans, Valois-Fortier a seulement pris part à sa première compétition à 10 ans. L’élément déclencheur de sa carrière a été la visite à son club de Nicolas Gill, médaillé d’argent aux Jeux olympiques à Sydney en 2000. «Ça a eu un bel impact sur moi. C’est vraiment à ce moment que j’ai eu le goût de faire de la compétition», commente le judoka qui compte désormais sur les services de Gill comme entraîneur.

À Londres en 2012, Valois-Fortier est devenu le premier athlète canadien à remporter une médaille olympique en judo depuis son mentor, Gill. Désormais, il se fait un devoir de visiter les clubs de judo de la province. «Ça aide le sport et les jeunes. Ce sont deux causes importantes pour moi», confie Valois-Fortier.

Durant la journée, l’invité spécial s’est amusé sur le tatami en plus de prodiguer quelques conseils et enseignements à la soixantaine de judokas du club dont certains n’étaient âgés que de cinq ans.

«Deux personnes ont eu beaucoup d’influence sur moi, soit mon père et mon entraîneur. Je leur ai donné les conseils que ces gens m’ont partagés. Pour certains jeunes, ça les accroche beaucoup. Je ne peux cacher que, pour devenir un athlète, cela prend beaucoup d’effort. Mon père me l’a répété tellement souvent. Pour Nicolas, cela peut prendre du temps avant que les résultats arrivent. Il ne faut pas se décourager à la première embûche et de voir leur parcours comme un marathon», souligne le sportif de 26 ans.

Martin Beaulieu, du Club de Judo Beauce, est ravi de pouvoir compter sur la présence de l’Olympien à la seconde année de son école. «C’est incroyable. Les yeux des enfants brillent et l’attendaient. La générosité d’Antoine de se déplacer ici en Beauce permet aux jeunes de croire au rêve olympique. Il est accessible à tous les jeunes», partage ce dernier.  

Des blessures à panser

Sa septième position aux récents Jeux olympiques de Rio au Brésil, dans sa catégorie des 81 kg, a été une amère déception pour Valois-Fortier. «Ce sont les hauts et les bas du sport. J’ai la sérénité d’esprit que j’ai fait tout en mon pouvoir d’être à mon meilleur cette journée-là. Je regarde vers l’avant», commente-t-il.

Après avoir subi une petite opération à un doigt, il saura sous peu s’il devra être aussi opéré à la hanche. «L’objectif est de soigner ces blessures-là afin de reprendre l’entraînement et la compétition à 100%», évoque Valois-Fortier, qui espère un podium à Tokyo en 2020.