Régis Veilleux a perdu 125 livres durant la pandémie
La pandémie de COVID-19 remet en question plusieurs aspects de notre vie. Régis Veilleux, de Saint-Georges, a utilisé ce moment pour retrouver le chemin de la bonne santé physique.
Dans les cinq dernières années, celui-ci a subi une vingtaine d’entorses lombaires. « J’étais essoufflé juste en grimpant l’escalier pour aller à ma chambre. Mes douleurs au dos, aux jambes et aux chevilles étaient tellement fortes que je pleurais », se souvient-il.
Propriétaire de R2M Trophée, Régis Veilleux a vu ralentir les activités de son entreprise au printemps et à l’été 2020. Il pesait alors 356 livres pour une taille de cinq pieds et dix douces.
« Comme travailleur autonome, mon entreprise prenait beaucoup de mon temps. J’accompagnais aussi ma fille Victoria dans ses sports, dont le hockey (Lynx de l’école Jésus-Marie). Je ne pratiquais aucune activité physique régulière et mon alimentation était déficiente », avoue M. Veilleux.
Avec plus de temps pour lui lors de la première vague, Régis Veilleux a repris sa vie en main. « En raclant ma cour au printemps, après deux coups de râteau, j’ai fait une crise de panique dans la douleur. Ça a été mon point de non-retour », confirme-t-il.
Jeûne et exercices
Dans le passé, Régis Veilleux a testé plusieurs régimes. Finalement, la méthode du jeûne intermittent aura été sa planche de salut. Ce concept amalgame les plages horaires entre manger et jeûner.
« L’erreur, c’était de manger quand je n’avais pas faim. Au début, je mangeais durant huit heures et je jeûnais pendant 16 heures. Aujourd’hui, c’est 23 heures de jeûne et une heure réservée à manger (souper). Je m’accorde une petite triche le matin avec mon café », précise M. Veilleux.
Sur le plan sportif, la remise en forme s’est amorcée en mai 2020, à la piste d’athlétisme de la Polyvalente de Saint-Georges. « La première fois, j’ai fait un tour et demi (600 mètres). Je n’étais déjà plus capable de marcher. J’ai continué la marche progressive, avant d’inclure d’autres activités dans ma routine », mentionne Régis Veilleux.
Concevant un gymnase dans son garage, il s’exerce à la boxe, au tapis roulant et au vélo (spinning), en plus de soulever des haltères. À l’extérieur, Régis Veilleux pratique le vélo, la marche et la raquette.
« Comme un athlète professionnel, je me suis entouré d’une équipe de spécialistes pour atteindre mes objectifs. J’ai monté des programmes avec un massothérapeute, un chiropraticien, un acupuncteur et un physiothérapeute. Hubert Poulin m’a donné des cours de boxe. Mon entourage (famille, amis, etc.) m’a toujours soutenu », explique-t-il.
Objectif 150
Lors de notre entrevue, Régis Veilleux pesait 231 livres. Malgré cette perte importante de 125 livres en dix mois (mai 2020 à mars 2021), il souhaite atteindre la marque de 150 livres d’ici mai prochain.
« J’avais atteint le fond du baril. Sans l’arrêt obligatoire causé par la COVID, je ne me serais pas repris en main. Avant les Fêtes, j’ai réalisé mon premier jogging. C’était impensable il y a seulement quelques mois », rappelle M. Veilleux.
Réussissant l’incorporation de ses tâches professionnelles avec ses nouvelles habitudes de vie, Régis Veilleux a reçu un drôle d’appel à la fin février. Il s’est fait offrir un rendez-vous pour une chirurgie bariatrique.
« J’étais sur une liste d’attente depuis deux ans. Je leur ai dit que le problème était réglé. J’ai donné tous mes vêtements. Plus rien ne me faisait dans ma garde-robe. Je suis très fier du travail accompli. Ma vie sera sûrement plus longue et cette nouvelle passion ne me lâchera jamais », conclut Régis Veilleux.