Une expérience formatrice

Rien n’est plus formateur que la pratique, c’est bien connu. Imaginez quel bagage de connaissances peut amener deux semaines intensives au 24 heures du Mans.

«C’est comme un deux semaines de formation intense. On apprend tellement», souligne Jean-François Nadeau. Les voitures présentes au 24 heures du Mans ressemblent beaucoup à celles sur la route. «Ce sont les futures voitures de demain. La technologie chez Audi par exemple, est introduite deux, trois ou quatre ans plus tard», mentionne-t-il.

«Aussitôt que tout était prêt pour les pneus, je me jumelais à différentes personnes pour la transmission, le moteur, l’alignement, etc. Même si je suis mécanicien, il faut que tu t’ajustes parce que ce sont de nouvelles technologies. J’ai même diagnostiqué un trouble électrique», mentionne-t-il fièrement.

Il ne sait pas s’il pourra renouveler l’expérience l’an prochain, mais il a eu assez de bons commentaires pour avoir une chance de s’envoler de nouveau vers Le Mans. Le calendrier de course se confirmera en septembre.

Son expérience lui aura permis de faire connaître un peu plus la célèbre course d’endurance qui n’est pas très connue au Québec et en Amérique.

Pour lire le premier texte sur Jean-François Nadeau, cliquez ici.