Une huitième place à Saint-Tite pour Pascale Barbeau
La Georgienne, Pascale Barbeau, a terminé au huitième rang lors de la finale de la course de barils du Festival western de Saint-Tite qui a eu lieu le mois dernier.
Il s’agit de son meilleur résultat en carrière à Saint-Tite en une vingtaine de présences. «Je suis très contente de ma performance. Le premier baril est difficile à contourner, mais tout a bien été», affirme Mme Barbeau.
Cette année, une centaine de participantes ont pris part à la compétition sanctionnée par la <I>International Professional Rodeo Association<I>. Bien qu’il s’agisse de l’un des plus gros événements du genre dans l’est du Canada, Mme Barbeau a gardé la même approche que lors de n’importe quelle autre épreuve. «Je me prépare de la même façon que lors des autres compétitions même si je ressens un peu plus de stress», mentionne-t-elle.
Lors de la première séance de qualifications, la Beauceronne a inscrit le dixième meilleur temps, puis le cinquième lors de la deuxième séance, ce qui lui a valu le sixième rang au classement cumulatif et un accès à la finale.
Sa performance à Saint-Tite représente un bel accomplissement pour la Georgienne, mais une autre compétition lui vient en tête quand on lui demande le moment le plus marquant et il s’est aussi produit cette année. En mai dernier, la cavalière a remporté la catégorie futurité de la Coupe des éleveurs, dans laquelle les montures ont quatre ans ou moins, à Sorel-Tracy. Elle a du même coup remporté une bourse de 15?000 $. «Je ne m’attendais pas du tout à ce résultat», indique-t-elle.
Une passion de père en fille
La passion de Pascale lui vient de son père. «Il faisait des compétitions quand j’étais plus jeune. Puis, j’ai commencé à mon tour à faire des compétitions de barils», raconte la Beauceronne.
Celle-ci s’est même rendue en Ontario et en Oklahoma pour prendre part à des épreuves de rodéo, mais aujourd’hui, elle a fait le choix de demeurer au Québec. «Je travaille 35 heures par semaine et, avec mon enfant de deux ans, ce n’est pas évident de tout conjuguer ensemble. J’ai donc décidé de compétitionner seulement au Québec et de passer plus de temps avec ma famille», conclut Pascale Barbeau.