Une saison record pour les clubs de golf

La saison n’est pas encore terminée que les clubs de golf de la région atteignent déjà de nouveaux sommets pour le nombre de joueurs et de parties jouées.

Le Club de golf de Saint-Georges a connu une hausse d’achalandage d’environ 10 %. « Nous avions déjà un taux d’achalandage très élevé dans le passé. Nous ne pouvions pas augmenter plus », soutient le professionnel de l’endroit, Mario Fecteau.

Celui-ci ajoute que le club n’a jamais dû refuser autant de golfeurs cet été. « Nous aurions pu avoir un 36 trous au lieu d’un 18 et nous l’aurions rempli », mentionne-t-il.

Saint-Georges n’est pas le seul club à avoir dû refuser l’accès à ses verts, car il était à pleine capacité. La même situation s’est produite régulièrement au Club de golf Dorchester à Frampton. « Le nombre de joueurs publics a augmenté d’au moins 15 à 20 % », mentionne le professionnel du Club Dorchester, Patrick Bergeron. « Nos membres ont également joué plus de parties cette année que les autres années », poursuit-il.

Quant au Club de golf Bellechasse, situé à Saint-Damien-de-Buckland, celui-ci n’est pas en reste, alors qu’environ 5 000 rondes de golf de plus ont été jouées par rapport à l’année précédente selon le professionnel de l’endroit, Alain Simard. « C’est énorme. Cela représente une hausse de 20 à 25 %. Nous connaissons une année extraordinaire », résume-t-il.

Plusieurs facteurs expliquent cette saison exceptionnelle. Tout d’abord, le golf a été l’un des premiers sports à être autorisé par la Direction de la santé publique. « Le fait que les gens soient demeurés au Québec [cet été] a paru dans notre cas », indique M. Bergeron, une opinion partagée par MM. Fecteau et Simard.

La température a également joué un rôle sur ces statistiques. La chaleur était au rendez-vous. Les journées étaient ensoleillées et il n’y a pas eu beaucoup de pluie.

Finaliste pour le golfeur professionnel de l’année

Au Club Bellechasse, il s’agissait de la première saison de M. Simard, qui occupe aussi la fonction de directeur général. « Nous avons amélioré notre service à la clientèle et notre présence sur les réseaux sociaux. Je m’implique aussi beaucoup auprès des [membres] juniors. Nous avons aussi rénové notre boutique », détaille celui qui est en nomination pour le prix Jean-Guy Regnaud remis au golfeur professionnel de l’année par l’Association des golfeurs professionnels du Québec.

Une saison retardée

Malgré les chiffres indiqués plus haut, les trois clubs n’ont pas commencé la saison du bon pied en raison de la pandémie de COVID-19. En effet, ceux-ci n’ont pu amorcer leur année que le 20 mai, soit environ un mois plus tard que la normale.

Le Club de Saint-Georges a également dû commencer la saison sans son pavillon puisque les travaux de rénovation n’étaient pas encore terminés. Ce n’est qu’en juillet que les golfeurs ont pu profiter des installations.

« Le début de saison a été difficile, mais nous sommes bien contents du résultat », conclut Mario Fecteau.