Une fin de semaine riche en couleurs et en saveurs

Barils multicolores, flamants roses, palmiers, fleurs et cactus sont quelques-uns des éléments décoratifs composant l’univers coloré de la toute première édition du Solstice Festival, dont le coup d’envoi a été donné le vendredi 10 juin. Célébration multiculturelle de la diversité culinaire, musicale et artisanale soulignant l’arrivée de l’été en Beauce, l’événement se poursuit jusqu’au dimanche 12 juin, à l’espace Carpe Diem de Saint-Georges.

Auteur-compositeur-interprète innu, Mike Paul a lancé les festivités de la soirée hip-hop fluo en faisant danser les personnes présentes sous le chapiteau des découvertes. La chanteuse montréalaise Odreii et ses musiciens ont ensuite pris d’assaut la scène principale afin de proposer des chansons de son cru telles que Easy, Gold For Water et He Late aux festivaliers arborant des vêtements, des ongles et du maquillage aux couleurs éclatantes.

Pendant ce temps, l’espace famille regorgeait d’activités destinées aux enfants de tous les âges. Ces derniers pouvaient notamment s’adonner à la confection de masques carnavalesques, jouer dans des jeux gonflables ou encore faire des parties de mini-golf avec leurs amis. Divers kiosques de cuisine du monde, d’organismes de la région et d’artisanat étaient aussi installés sur le site et le resteront tout au long du week-end dans le but d’offrir une expérience culturelle et gustative des plus complètes aux participants.

Le rappeur québécois Manu Militari, en remplacement de la tête d’affiche Fouki dont l’état de santé ne lui permettait plus de monter sur scène, a pour sa part diverti le public sous la pluie, en fin de soirée. Au même moment, des artistes de plusieurs nationalités ont foulé les planches de la scène secondaire. La première journée de célébrations s’est finalement conclue au Shaker par une prestation du groupe Taktika, suivi du DJ Olivrez Style.

Vibrer au rythme de la musique latine

Chaque jour du Solstice Festival possédant sa propre thématique, le rap et le hip-hop en vedette vendredi ont cédé leur place à la musique latine samedi. Dans le cadre de cette deuxième journée se déroulant sous le soleil, les visiteurs ont eu la possibilité d’assister aux spectacles de Ramon Chicharron, d’Akawui et de Boogàt, tous trois présentés sur la scène principale.

Ils ont également pu découvrir Sam Odeja, Grooz, La Léa, Chacón, Artiko et le Worldwide Soundsytem, entre autres, qui se sont produits à tour de rôle sur les différentes scènes et sous les nombreux chapiteaux se retrouvant un peu partout sur le site, puis bouger au son de Landy Garcia et du DJ Abuelo à l’After-Shaker en fin de soirée.

 

 

Pendant que les adultes ont profité de l’offre diversifiée sur place, les plus petits, quant à eux, y ont assurément trouvé leur compte. Un divertissement allant d’ateliers de théâtres à des animations clownesques en passant par la visite d’une fermette et la réalisation de bricolages leur étaient proposés en après-midi et en début de soirée.

Une ambiance africaine et futuriste

De son côté, la troisième et dernière journée se tiendra sous un thème futuriste africain. Invités à s’y rendre affublés d’habits entièrement blancs ou de déguisements du futur, les festivaliers auront enfin droit à des propositions musicales offertes par Geoffroy, à 18 h, Djely Tapa, à 19 h 30, et Kizaba, à 21 h.

Le spectacle de clôture du festival, organisé par Pamela Doyon de l’organisme Créativa Productions, sera précédé d’un atelier de percussions avec Aboulaye Koné, à 15 h, de même que de prestations de Mumu, de Tamara Weber et de Joyce N’Sana, en milieu de journée. La plupart des activités pour les enfants ayant déjà eu lieu le samedi seront de retour le dimanche, entre 12 h et 18 h.

Notons qu’il est toujours possible de se procurer un billet journalier au coût de 20$ par personne en se rendant directement à l’entrée de l’événement. L’accès au site est d’ailleurs gratuit pour les 12 ans et moins.