Marie-Hélène Lepage refuse de confirmer le déménagement

Même si la propriétaire de Zone Toxic et Zone Frima, Marie-Hélène Lepage, refuse de confirmer si elle planifie le déménagement de ses activités à Saint-Georges, elle a tout de même admis qu’elle a fait une demande de modification de zonage pour un terrain situé à Saint-Georges.

Les élus de Saint-Georges ont voté en faveur d’un amendement au Plan d’urbanisme et au Règlement de zonage afin de «créer une zone commerciale de type récréo-touristique dans la 182e Rue et de fixer des normes pour un parc d’amusement extérieur», mentionnent les documents de la ville.

«Oui, je suis la personne qui a fait la demande pour un projet futur, mais je n’ai rien de plus à déclarer», indique catégoriquement Marie-Hélène Lepage, malgré les rumeurs.

Mme Lepage s’est dit flattée que la population souhaite à ce point qu’elle déménage l’ancien parc Éloland, transformé en Zone Toxic à l’Halloween et en Zone Frima dans le temps des Fêtes, à Saint-Georges, mais que rien n’est encore fait et qu’elle préfère «attendre d’avoir des faits avant d’annoncer quelque chose».

Si la femme d’affaires semble bien savoir où elle s’en va avec son projet, elle refuse d’en dévoiler davantage ni de préciser si le projet qu’elle veut développer sur le terrain de la 182e Rue a un quelconque rapport avec ce qu’elle a développé l’an dernier du côté de Beauceville.

Dans ce projet, on y retrouvera fort probablement des jeux extérieurs puisque le règlement prévoit que les équipements doivent se situer à un minimum de 25 mètres de la zone résidentielle. Un bâtiment est aussi permis sur le terrain, selon les nouvelles modifications.

À Beauceville

Rappelons que l’ancien propriétaire d’Éloland et directeur artistique de Zone Toxic et Zone Frima, Éloi Thibodeau, avait aussi fait une demande à la CPTAQ pour utiliser une autre partie de ses terres pour déménager le parc. En fait, il s’agit plutôt de le reculer de quelques mètres puisqu’une partie du devant actuel de l’endroit se trouve directement dans l’emprise de l’autoroute 73 dont les travaux pour ce dernier tronçon sont amorcés depuis quelques mois. La Ville de Beauceville avait à ce moment donné son appui à la demande de M. Thibodeau. Mme Lepage est toutefois convaincue que la proximité de l’autoroute est plutôt un avantage pour l’entreprise.

«On a déjà déplacé le Manoir hanté de 15 pieds», confirme la promotrice. Quant au musée, lui aussi situé dans l’emprise de l’autoroute, il sera défait dans les prochains mois. «Mon souhait c’est de conserver la collection, mais on va voir comment on va le réaménager pour rendre ça accessible aux gens».