De Karim Ouellet à Kaïn : Alex Kirouac multiplie les projets musicaux

Originaire de Saint-Georges, Alex Kirouac est le batteur du groupe Kaïn depuis maintenant un an. Évoluant notamment avec son comparse beauceron Éric Maheu au sein de cette formation, ce dernier s’adonne également à plusieurs autres projets avec des artistes de la scène musicale québécoise. Portrait du jeune musicien de la région qui voit sa carrière grandir de jour en jour.

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Alex Kirouac a été initié à la musique très tôt. Son père Jacques faisait d’ailleurs partie de l’orchestre Les Kirouac, ensemble musical bien connu au Québec dans les années 1960, avec ses frères et sa soeur. «J’ai des parents très compréhensifs qui n’ont jamais vu l’impossibilité de gagner sa vie avec la musique», confie-t-il.

Ayant commencé à jouer de la batterie à l’âge de huit ans, il a entre autres suivi des cours en Beauce avec Stéphane Rancourt, de son enfance jusqu’à son entrée dans un établissement collégial.

En 2008, il a commencé à jouer pour le Beaucevillois Pierre-Hervé Goulet, qui venait de terminer son aventure à Star Académie. «Ça a commencé fort pour moi à l’époque avec plusieurs gros festivals. J’ai eu la piqûre pour la scène à ce moment-là», explique le musicien.

C’est finalement en 2009 que le principal intéressé a quitté sa ville natale afin de s’installer à Drummondville, pour y compléter un DEC en musique. Ce dernier a ensuite étudié à l’Université du Québec à Montréal dans le même domaine, et y a côtoyé le chargé de cours Pierre Hébert, son batteur favori de tous les temps.

Ses débuts professionnels

Le Georgien a fait son école dans les bars et s’est fait découvrir dans des festivals western et dans divers autres événements d’envergure.

«Le truc pour bien gagner sa vie dans ce milieu-là, au départ, c’est de ne jamais dire non pour essayer de se faire connaître. J’ai fait des contrats moins plaisants que je ne referais plus nécessairement avec le recul, mais toutes ces expériences m’ont été utiles jusqu’à maintenant et m’ont permis de me faire des contacts que j’ai encore aujourd’hui», ajoute Alex Kirouac.

Entre 2013 et 2015, le Beauceron a commencé à se faire offrir plusieurs contrats, notamment autres avec le groupe d’Olivier Couture, de Saint-Elzéar, puis avec les artistes francophones Karim Ouellet et Sally Folk, en alternance avec un autre batteur ou en remplacement.

L’arrivée de Kaïn dans sa vie

C’est en jouant de la batterie à l’occasion de l’ouverture des terrasses du Rock Café, en 2009, qu’Alex Kirouac a fait la connaissance d’Éric Maheu, bassiste pour Kaïn.

«Éric m’a contacté plusieurs années après cette soirée pour me dire que j’avais une belle attitude de travail et qu’il avait pensé à moi pour devenir le batteur officiel du groupe. C’est ainsi que j’ai rejoint les rangs de Kaïn», mentionne-t-il.

Étant dorénavant un membre de la formation à part entière, le Beauceron apprécie particulièrement la stabilité qui vient avec son nouveau défi professionnel. «C’est la première fois que je vis une vraie tournée de 60 dates avec un même groupe. Ça fait vraiment du bien», renchérit l’artiste.

Projets futurs

Bien qu’il réside à Montréal depuis une dizaine d’années, Alex Kirouac revient régulièrement dans son patelin pour diverses raisons. «Je joue parfois pour le Gala de l’entreprise beauceronne et j’ai encore beaucoup de contrats à Saint-Georges. Ça me fait toujours plaisir d’y retourner», conclut-il.

En tournée avec Kaïn jusqu’à l’été 2019, il continuera de consacrer son temps à l’émission «Aller-retour country», diffusée sur les ondes de MaTV, en plus de remplacer sur un spectacle mettant en vedette l’auteur-compositeur-interprète Yvan Pedneault.