Capotage mortel : La vitesse et un cocktail de médicaments en cause ?

La coroner Francine Baillargeon conclut que Sylvie Létourneau, 58 ans de Saint-Benoît-Labre, est décédée accidentellement après un capotage survenu le 17 avril dernier sur la route 271 à Saint-Georges. Dans son rapport, elle mentionne que la vitesse et la prise de médicaments auraient affecté sa vigilance lors de son embardée fatale.

Alors que le temps était clair et dégagé, Sylvie Létourneau a perdu la maîtrise de son véhicule peu après 21h sur la route 271 qui était sèche et en bon état. Son véhicule a capoté sur une longue distance près de l’intersection de la 40e Avenue pour terminer les roues en l’air dans le fossé de la voie inverse.

Un résident ayant entendu l’accident a appelé les secours. Il a tenté de venir en aide à la dame, mais la portière était bloquée. L’unité de désincarcération des pompiers a pris une quinzaine de minutes afin de dégager cette dernière. À l’arrivée des ambulanciers, aucune manœuvre de réanimation n’a été pratiquée sur la femme inconsciente sans respiration et sans pouls.

L’enquête a démontré que la victime était en rémission d’un cancer ayant nécessité plusieurs traitements et chirurgies. Quant à son analyse toxicologique, elle a révélé la présence de nombreux médicaments, et même des traces récentes de cocaïne, prise moins de 24 heures avant la tragédie. La coroner affirme que «cela a pu faire en sorte que la vigilance de Mme Létourneau était amoindrie et pourrait être la cause de l’accident».

Mme Baillargeon évoque aussi que la victime roulait fort probablement plus vite que la limite de 90km/h. «La scène témoigne que la vitesse pourrait être en cause étant donné la distance du capotage sur plus d’une soixantaine de mètres et l’état du véhicule après l’impact», lisait-on dans le rapport du coroner.