Une bonne identification des champignons est essentielle

Il est particulièrement important de bien identifier un champignon avant de le cueillir, car il peut y avoir une grande ressemblance entre deux variétés de champignons, mais une seule sera comestible.

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Le mycologue, Richard Fortin, donne plusieurs conférences sur la cueillette de champignons, en collaboration avec l’Association des propriétaires de boisés de la Beauce (APBB). Il montre comment différencier les espèces comestibles de celles toxiques, voire mortelles. Les prochaines auront lieu à Saint-Victor le 2 septembre et les 8 et 15 septembre à Saint-Georges. Les intéressés peuvent se rendre sur le site Internet de l’APBB, dans la section boutique.

Les chanterelles sont très communes en Beauce selon le mycologue, Richard Fortin.

Les principales variétés comestibles que l’on retrouve en Beauce sont les chanterelles, les bolets et les champignons homards. «Les chanterelles sont très communes en Beauce. On les retrouve davantage dans les sapinières et dans les forêts mixes, de la fin du mois de juin jusqu’aux premiers gels», explique le mycologue.

Un autre que l’on peut retrouver dans les forêts de la région est le champignon homard. On le remarque par sa couleur orangée, comme celle d’un homard. De plus, cette espèce est particulière puisqu’à la base, il s’agit d’une russule à pied court qui est ensuite parasitée par un autre champignon pour donner le champignon homard.

La cueillette de champignons comporte toutefois des risques. «L’un des premiers champignons que je montre comment distinguer est l’amanite vireuse. Il ressemble énormément aux champignons que l’on retrouve dans les épiceries et peut être mortel. Il est complètement blanc», décrit-il.

Lors de ses formations, M. Fortin recommande donc de se concentrer à reconnaître une seule sorte à la fois et d’attendre de bien maîtriser ses caractéristiques distinctives avant de passer à une autre variété.

Un autre de ses conseils est de se procurer un «bon livre» sur le sujet. Il conseille celui rédigé par l’Association pour la consommation des produits forestiers non ligneux intitulé «Champignons sauvages du Québec».