Acériculture : un apport économique important pour l’agriculture québécoise

Samuel Poulin, député de Beauce-Sud, a participé le 20 février au lancement officiel de la saison des sucres en compagnie de représentants des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ).

«L’érable est une richesse naturelle et un moteur économique important pour tout le Québec. Ma circonscription compte une très grande concentration d’érablières. La municipalité de Saint-Robert-Bellarmin bat le record du nombre d’entailles par habitant, soit près d’un million pour 575 résidents», rappelle-t-il.

Selon une étude réalisée par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC), le modèle institutionnel de la filière acéricole a mené à l’augmentation de la production de sirop et à une régularisation des prix pour les producteurs et consommateurs.

«Loin de brider le potentiel acéricole, la mise en marché collective en acériculture constitue une rampe de lancement pour les producteurs québécois», dit François L’Italien, chercheur à l’IREC et auteur de l’étude.

Présentement, le Québec produit 72 % du sirop d’érable de la planète. Les PPAQ visent des ventes de 185 millions de livres sur cinq ans.

«Les PPAQ sont déterminés à poursuivre le travail pour permettre à notre industrie de grandir et d’assurer la pérennité de la ressource, pour le bien-être et la fierté des communautés qui la produisent», affirme Serge Beaulieu, président des PPAQ.