Aéroport de Saint-Georges : la Ville condamne la lenteur de l’ASFC

FÉDÉRAL. Interrompu en 2020 en raison de la COVID-19, le service de dédouanement CANPASS de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) tarde à être réautorisé à l’aéroport de Saint-Georges.

Ce service a été rétabli dans plusieurs aéroports au Canada au cours des derniers mois. Toutefois, l’aéroport de Saint-Georges n’a toujours pas eu l’accord du gouvernement fédéral, causant ainsi des pertes financières pour les entreprises beauceronnes.

« Nos entrepreneurs se battent pour garder la tête hors de l’eau en raison de la pénurie de main-d’œuvre, du manque de matériel et d’une compétition internationale intense. Est-ce que l’Agence, qui est sous la responsabilité du gouvernement canadien, pourrait être plus diligente », questionne Claude Morin, maire de Saint-Georges.

Il ajoute que la procédure de réouverture du service par l’Agence semble tout aussi aléatoire qu’incompréhensible. M. Morin ne comprend pas pourquoi des aéroports provinciaux avec un achalandage bien moindre, comme Sherbrooke, Charlevoix et Trois-Rivières, ont de nouveau accès à un service de dédouanement, mais pas Saint-Georges.

Rappelons que l’aéroport de Saint-Georges joue un rôle prépondérant pour de nombreuses entreprises de la Beauce et le service de dédouanement est un service essentiel pour les sièges sociaux de la Ville.

« La Ville de Saint-Georges interpelle donc l’Agence des services frontaliers du Canada et le gouvernement canadien afin que l’aéroport de Saint-Georges puisse offrir de nouveau le service de dédouanement CANPASS et ce dans les plus brefs délais », conclut Claude Morin.