Atteint de la SLA, un Beauceron lance une fondation

Le 15 novembre dernier, Vincent Bourque de Saint-Alfred et sa conjointe Isabelle Lessard, ont lancé la Fondation Vincent Bourque dont l’objectif est d’enrayer la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et de soutenir, en collaboration avec la Société de la SLA du Québec, les familles qui en sont atteintes.

Malheureusement, cinq jours après avoir lancé sa fondation, Vincent Bourque est décédé des suites de la maladie. Des renseignements supplémentaires se retrouvent sur son avis de décès.

Le Beauceron, ancien gestionnaire de portefeuille pour le groupe Bourque-Rainville RBC, a reçu un diagnostic de SLA à l’âge de 40 ans, en mai 2015. Avec sa conjointe et ses trois filles, il décide de s’impliquer pour la cause. Dans les dernières années, il invite ses amis, ses clients et sa famille à s’allier à la cause de la SLA. C’est ainsi que ce mouvement collectif donnera naissance à la Fondation Vincent Bourque.

«D’ici la découverte d’un remède, toutes les familles touchées par la SLA devraient avoir accès aux meilleurs soins et bénéficier des adaptations nécessaires afin de maintenir leur autonomie et leur qualité de vie. La Fondation espère atteindre cet objectif en soutenant et en faisant équipe avec la Société de la SLA du Québec», soulignent Vincent Bourque et Isabelle Lessard par voie de communiqué.

En plus de soutenir les familles dont un membre est atteint de la maladie, la Fondation Vincent Bourque appuiera la recherche sur la SLA à travers le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Elle contribuera également à contribuer financièrement au symposium annuel de la Fondation André-Delambre, une rencontre où les chercheurs de tous les pays partagent leurs connaissances et les plus récentes découvertes.

«Nous espérons contribuer à créer un momentum au niveau de la recherche dédiée à la SLA. Les récentes percées scientifiques nous laissent espérer que nous trouverons bientôt un traitement qui permettra d’augmenter significativement la qualité de vie des personnes atteintes de SLA, et éventuellement, de les guérir», ajoute le couple.

Qu’est-ce que la SLA?

  • Aussi appelée la maladie de Lou Gehrig, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative incurable dont l’espérance de vie moyenne, après le diagnostic, est de deux à cinq ans.
  • Les malades perdent graduellement leur capacité à marcher, parler, avaler et finalement à respirer, au fur et à mesure que les neurones moteurs sont détruits. Ils deviennent prisonniers de leur corps, mais sans perdre leurs facultés intellectuelles ni leur sens.
  • De 2 500 à 3 000 personnes sont atteintes de SLA au Canada, dont 600 au Québec.